Avec le retour des restrictions sanitaires, les ventes au détail se sont à nouveau orientées à la baisse, suivi des immatriculations, en zone euro, au Royaume-Uni ainsi qu’aux Etats-Unis. Par contre, les dépenses d’investissement productif réalisées en 2020 ou anticipées pour 2021 font preuve de davantage de résilience.
22/12/2020 [Synthèse conjoncturelle]L’année 2020 s’achève alors que l’Europe et les Etats-Unis sont au cœur d’une deuxième vague épidémique qui épargne l’Asie et creuse les écarts entre régions et pays. L’économie mondiale fluctuera au rythme de la Covid-19 probablement jusqu’à l’année 2022, à l’issue de laquelle l’activité s’établirait respectivement 11% et 2,1% au-dessus de son niveau d’avant crise en Asie et aux Etats-Unis, mais 0,3% en deçà dans l'UE.
21/12/2020 [Perspectives économiques]L'échec des négociations entre l'UE et le Royaume-Uni renforce la probabilité d'un no deal dommageable à une économie britannique dont le rebond semble s'être interrompu dès octobre. La BCE, qui a revu à la baisse ses prévisions de croissance 2021, renforce son programme d'achat urgence. Aux Etats-Unis, le climat des affaires se dégrade avec la situation sanitaire.
16/12/2020 [Synthèse conjoncturelle]Alors que le secteur des services pâtit fortement de la deuxième vague de Covid-19 en France et en zone euro, c'est moins le cas en Allemagne qui bénéficie par ailleurs d'un rebond de l'activité industrielle, en particulier dans l'automobile. Le climat des affaires reste positif aux Etats-Unis mais la reprise de l'emploi est poussive.
08/12/2020 [Synthèse conjoncturelle]La crise sanitaire a entrainé dans la plupart des pays une hausse des déficits publics, un recul des résultats des entreprises et une forte augmentation de l’épargne des ménages. Ces déséquilibres brutaux des conditions internes de financement accentuent les tendances préexistantes à la crise. Ainsi, les économies structurellement dépendantes de l’épargne extérieure sont de plus en plus débitrices. Inversement, les économies en excédent d’épargne sont de plus en plus créditrices. Cette divergence interroge l’évolution des parités de change et notamment celle du dollar ; elle accentue aussi les déséquilibres au sein de la zone euro.
01/12/2020 [Lettre de Rexecode]