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Perspectives économiques et Bilan de l'année

Notre scénario pour l'économie mondiale

• Prévisions à court terme

chaque trimestre, notre scénario à deux ans pour l'économie mondiale, européenne et française

• Perspectives à moyen terme

en mars, l'exercice est étendu à quatre ans et à des enjeux structurels

• Bilan de l'année

en janvier, la synthèse des grands événements et tendances économiques de l'année passée.

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Perspectives économiques à moyen terme

Une fois par an, en mars, l'équipe du pôle conjoncture étend son exercice de prévision pour l'économie mondiale à un horizon de 5 ans.Le dossier des Perspectives à moyen terme comprend un scénario...

    Perspectives de l'économie mondiale 2023-2027: en quête d'un nouvel équilibre

    - Mars 2023

    27/03/2023

    La résurgence du risque financier faire peser une nouvelle menace sur l’économie mondiale, tandis que l’inflation mute et perdure, si bien que les banques centrales pourraient ralentir le resserrement monétaire sans pour autant l’annuler. A court terme, le rythme de croissance serait inférieur au potentiel aux Etats-Unis et l’Europe, la Chine bénéficiant au contraire d’un éphémère rebond "post-Covid". A moyen terme, tous verraient leur potentiel de croissance s'amoindrir, notamment en raison du vieillissement démographique, mais aussi probablement du legs des crises successives.

    Prévisions de croissance du PIB  Monde Chine France Zone euro Etats-Unis 2023-2026 (graphique Rexecode,mars 2023)

    Alors que les répercussions économiques du choc de la pandémie de Covid-19 étaient en passe de se dissiper et que l’impact de la guerre en Ukraine sur les prix mondiaux s’atténuait, la résurgence du risque financier vient faire peser une nouvelle menace sur l’économie mondiale.

    Les politiques monétaires auront à lutter à la fois contre l’instabilité financière et contre la dérive des prix, sachant que l’inflation a changé de nature en se révélant moins circonstancielle et plus fondamentale. Il est ainsi probable que les banques centrales ralentissent les hausses de taux par rapport au calendrier initial mais sans forcément les annuler.

    A court terme, nous retenons pour les économies occidentales un rythme de croissance inférieur au potentiel, ces dernières ayant entamé leur resserrement monétaire plus tardivement que les pays émergents. Il le dépasserait en Chine, principalement par un effet de récupération post-pandémie qui ne s'inscrirait pas dans la durée.

    A moyen terme, nous conservons notre hypothèse d’une modération de la croissance potentielle aux Etats-Unis, en Europe et en Chine, en raison d’une démographie déclinante et de moindres gains de productivité. Ce diagnostic est basé sur l'examen approfondi de quatre questions clés détaillées dans le dossier, à savoir, les risques immobilier et financier, et les trajectoires respectives de la croissance potentielle, de l'inflation et des finances publiques.

    La présentation des Perspectives le 22 mars était suivie d'une table-ronde sur les enjeux de la réindustrialisation. dont la retranscription est disponible ci-dessous pour nos adhérents.

    Sommaire :
    • 2023-2027 - Les traces des chocs sur la croissance potentielle de l'économie mondiale
    • 2023-2027 - Les circonstances changeantes de l’inflation
    • 2023-2027 - Hausses des taux et baisse des liquidités: une association risquée
    • 2023-2027 - La nouvelle équation des finances publiques européennes
    • 2023-2027- Table ronde: Un processus de réindustrialisation est-il amorcé ?
    Voir aussi

Perspectives économiques

Chaque trimestre le pôle conjoncture de Rexecode présente en exclusivité aux adhérents ses prévisions à deux ans pour l'économie mondiale, les grandes zones et pays, dont la France.Une fois par an,...

    Perspectives de l'économie mondiale 2023-2024: de l’inflation à la récession soft

    - Décembre 2022

    16/12/2022

    Les forts déséquilibres consécutifs à la crise sanitaire ont déclenché une mécanique inflationniste, renforcée par le choc exogène de la guerre en Ukraine. Si certains déséquilibres, monétaires et budgétaires en particulier, sont en cours de correction, le processus récessif est lancé et devrait se propager aux Etats-Unis et en Europe en 2023. Ce ralentissement sera propice à une "normalisation". Pour autant, des mutations d'ordre structurel, dont certaines ont été accélérées par les crises sanitaire et énergétique, contribueront à installer un régime de croissance plus faible et plus inflationniste dans les économies occidentales.

    Rexecode - Perspectives 2023-2024 de l’économie mondiale (décembre 2022) PIB France, zone euro, Monde

    La réapparition récente de l’inflation est le produit des déséquilibres fondamentaux nés de la forte stimulation budgétaire et du retard des politiques monétaires en sortie de crise sanitaire, et du détonateur exogène de la guerre en Ukraine. Ces déséquilibres sont en voie de résorption, à des rythmes divers.

    Des facteurs conjoncturels d’inflation moins virulents

    L’accélération des prix a réduit le fort décalage formé en 2021 entre une demande "déconfinée" et une offre de de biens encore contrainte. Ensuite, la vive accélération de la masse monétaire mondiale a cessé sous l’effet de la hausse des taux et la politique budgétaire est devenue moins expansionniste. Par contre, le rééquilibrage du marché du travail sera plus long, notamment aux Etats-Unis, et la crise énergétique ne désarme pas en Europe.

    De l’inflation à la récession "soft" à court terme

    Pour autant, l'inflation a enclenché un processus récessif, masqué en 2022 par la forte reconstitution des stocks, qui se propagerait aux Etats-Unis et en Europe. En 2023, la croissance sera faible aux Etats-Unis et négative en Europe, mais la récession moins forte que ne le suggéraient les anticipations d'activité. Les économies émergentes, en avance dans leur normalisation monétaire, subiraient un ralentissement moins marqué qu'en 2022, surtout si la fin de la politique "zéro-Covid" se confirme en Chine.

    Au-delà, un peu plus d'inflation structurelle et un peu moins de croissance

    Le ralentissement sera un vecteur de rééquilibrage, ce dernier n'étant pas synonyme d'un retour à la situation antérieure. Des mutations ont été accélérées, notamment en matière de transition énergétique et de souveraineté économique, sur fond de vieillissement des populations et d’affaiblissement des gains de productivité. Autant de facteurs favorables à un régime d’inflation un peu plus élevé et de croissance un peu plus faible.

    Voir aussi

Bilan de l'année

En janvier, une vision synthétique de l'année économie et financière passée au niveau mondial et régional, complétée par une annexe statistique.Publication réservée aux adhérents ou clients de Rexe...

    Bilan de l'année économique 2022: le grand réveil de l’inflation

    - Janvier 2023

    16/01/2023

    Le débat sur la nature transitoire ou non de l’inflation a été vite tranché en 2022. Point le plus marquant de l’année économique, la résurgence d’une hausse durable et généralisée des prix a conduit à un resserrement quasi-général des politiques monétaires. L’année 2022 clôt ainsi une période exceptionnelle de taux négatifs. Elle clôt aussi la phase de rebond post-Covid. Associés au ralentissement chinois, les effets récessifs de l’inflation ont commencé à infuser et se propageront ces prochains mois.

    Monde : taux directeurs (graphique)

    La résurgence d’une hausse durable et généralisée des prix a été le point le plus marquant de l’année 2022 sur le plan économique. Elle a conduit au basculement quasi général des politiques monétaires et notamment à la hausse des taux.

    Les effets récessifs de l’inflation ont commencé à infuser en 2022.

    Ils sont passés par les pertes de pouvoir d’achat des agents économiques aux revenus non indexés et la réapparition de déséquilibres globaux massifs dont les bénéficiaires sont des économies exportatrices de matières premières à faible capacité d’absorption et fort taux d’épargne (Moyen-Orient, Norvège) ou à la demande contrainte (Russie). La politique zéro-Covid chinoise a également pesé tout au long de l’année. Au total, la phase du rebond post crise sanitaire est close.

    La remontée des taux d’intérêt directeurs a dicté le tempo sur les marchés financiers.

    La Fed, puis la BCE, ont en partie comblé leur retard sur les banques centrales émergentes au prix de la plus forte hausse de taux directeurs réalisée en une année. Le retard de la BCE a induit un écart de rendement des titres à court terme en faveur des placements en dollar, propice à son appréciation contre l’euro et la plupart des devises, du moins jusqu’en novembre et l’apparition des premiers signes du pic d’inflation aux Etats-Unis.

    La répercussion de la hausse des taux a pris la forme d’un krach sur les marchés obligataires, avec par exemple une hausse inédite du taux à 10 ans des titres publics français (+284 points de base) et une chute de 20% des titres publics de cette maturité. De cette manière, 2022 aura marqué la fin de la période exceptionnelle des taux négatifs.

    Table des matières :

    1. L’économie mondiale en 2022

    États-Unis : le matelas de surépargne s’érode
    Zone euro : un rebond menacé par la crise énergétique
    France : l’emploi imperméable au ralentissement
    Allemagne : le prix de la dépendance au gaz russe
    Italie : le rebond par la construction
    Espagne : le rattrapage isolé
    Royaume-Uni : la récession est proche
    Japon : retour de l’inflation
    Asie émergente : une croissance décevante
    Amérique latine : des chocs absorbés
    Europe émergente : l’ombre de la crise ukrainienne

    2. Les marchés mondiaux en 2022

    Marchés boursiers : les indices plombés par le contexte mondial
    Matières premières : le gaz naturel et les autres
    Taux d’intérêt : les Banques centrales en ordre de bataille
    Changes : un dollar fort mais enrhumé en fin d’année
    Tableaux
    Graphiques

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