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[Enquête Trésorerie Grandes entreprises et ETI]

Grandes entreprises et ETI: l’opinion sur la situation de la trésorerie d’exploitation recule mais demeure positive en mars

18/03/2024

En net recul en mars, après un léger repli en février, l'opinion des trésoriers des grandes entreprises et ETI sur la situation de la trésorerie d'exploitation reste néanmoins positive.Dans un mouvement inverse, la trésorerie globale rebondit fortement et dépasse désormais nettement sa moyenne de long terme. Il reste à voir si ces deux mouvements se confirmeront ces prochains mois.

Grandes entreprises et ETI - Solde d'opinion sur la situation de la trésorerie d'expoitation - Enquête trésorerie AFTE-Rexecode mars 2024 (graphique Rexecode)
[Enquête Trésorerie, Investissement et Croissance des PME]

TPE/PME: un léger mieux coté trésorerie mais des intentions d'investissement en baisse pour 2024

27/02/2024

La situation de trésorerie des PME/TPE s’améliore très légèrement ce 1er trimestre 2024. Les délais de paiement des clients reculent après leur net allongement courant 2023 et les conditions de financement se détendent un peu. Alors que les contraintes d'offre s'allègent, les contraintes de demande viennent en tête des préoccupations des dirigeants, et les dépenses d’investissement devraient nettement ralentir en 2024.

Baromètre TPE-PME Février 2024 Opinions sur la Trésorerie 2017-2024 (graphique Bpi France le Lab / Rexecode)
[Enquête Trésorerie, Investissement et Croissance des PME]

Baromètre TPE/PME: l'inflation, les prix de vente, et la question de la revalorisation des salaires en 2024

24/02/2024

Au premier trimestre 2024, les dirigeants PME et TPE sont moins nombreux à prévoir des hausses de prix de vente et de salaires pour l'année en cours qu'en début d'année 2023. Alors que l'inflation et les revalorisations successives du SMIC affectent l'échelle des salaires, plus du tiers des entreprises sondées seraient piégées par des "trappes à bas salaires", un frein important selon 15% d'entre elles.

Baromètre PME TPE Focus Prix salaires février 2024
[Documents de travail]

La compétitivité française en 2023: le déficit extérieur se réduit mais l'attractivité plafonne

31/01/2024

Olivier REDOULES

Après son record en 2022, le déficit commercial de la France s'est réduit en 2023, en partie grâce à la baisse du coût de l'énergie. Pour autant, il reste plus élevé qu'en 2019, d'abord parce que l'énergie importée reste plus chère, et surtout, parce que la France n'a pas regagné les parts de marché perdues. La compétitivité-prix des produits français reste affaiblie et la compétitivité hors-prix insuffisante malgré une qualité reconnue. L’attractivité de la France comme site de production semble plafonner en 2023 après une bonne année 2022.

Part de la France dans les exportations de la zone euro 2000-2023 (source Eurostat, graphique Rexecode)
[Points d’actualité]

France: croissance absente et contraction de la demande privée en fin d'année 2023

30/01/2024

En 2023, la croissance du PIB en France est positive à +0,9% par rapport à 2022 selon la première estimation des comptes nationaux du 4ème trimestre. Toutefois, la croissance de l'activité a déserté dans la deuxième partie de l’année sous l’effet du recul de l’ensemble des composantes de la demande, à l’exception de la consommation et de l’investissement publics. Les courbes des dépenses privées et publiques font ainsi le grand écart.

France PIB et composantes de la demande interne 2021-2023 (graphique Rexecode)
[Rexecode dans les médias]

La phase de fortes hausses de prix s'achève en France, mais un nouveau régime d'inflation légèrement plus élevé pourrait s'installer

12/12/2023

Denis FERRAND

Depuis son pic en février 2023, le rythme de la hausse des prix à la consommation ralentit nettement en France avec une première estimation de l’Insee à 3,4% pour novembre. Cette décrue signale-t-elle que la phase de forte inflation sera derrière nous en 2024 ou bien doit-on craindre l'installation durable d'une boucle prix-salaire que la baisse des prix des matières premières aurait temporairement masquée ? Alternatives économiques a recueillis les diagnostics et prévisions de Denis Ferrand, directeur général de Rexecode, et de Patrick Artus, conseiller économique chez Natixis.

Citation de Denis Ferrand sur l'inflation en France,  Alternatives économiques, 11/12/2023
[Documents de travail]

La durée effective du travail en France et en Europe en 2022

06/12/2023

En 2022, la durée annuelle effective du travail des salariés à temps complet reste plus basse en France que dans les autres pays de l'Union européenne hors Finlande, d’après les calculs de Rexecode réalisés sur les données de l’enquête Forces de travail d’Eurostat. Cette nouvelle estimation est la première réalisée après le changement de méthodologie de l’enquête intervenu en 2021 afin notamment d'améliorer la comparabilité des données.

Photo Sonja Langford on Unsplash, photomontage FBL
[Rexecode dans les médias]

Le pouvoir d'achat moyen des salaires a baissé en France en 2022, quelles perspectives pour 2023-2024 ?

09/11/2023

Olivier REDOULES

Les dernières statistiques publiées par l'Insee sur les salaires du secteur privé en France, montrent que le salaire net moyen corrigé de l'inflation a baissé de 1% en 2022. "Ce recul est le plus fort observé sur les vingt-cinq dernières années, hormis les évolutions en trompe-l’œil en 2020 et 2021" selon l'Insee. Le salaire net moyen a par contre nettement augmenté en euros courants. Explications et éléments de perspectives par Olivier Redoulès pour Europe Soir. Il revient également sur la question des trappes à bas salaires.

[Repères de politique économique]

France - Stimuler les salaires grâce aux gains de productivité

12/10/2023

Olivier REDOULES

Malgré une accélération en 2022, les salaires du secteur privé ont crû moins fortement que l'inflation depuis 2019 en France. Pourtant, cette perte de pouvoir d'achat du salaire ne s'est pas accompagnée d'une déformation du partage de la valeur ajoutée au détriment des salariés. La principale explication à ce paradoxe se trouve dans la baisse de la productivité moyenne du travail de près de 5% depuis 2019. Cette dernière résulte pour une grande part de la dynamique des créations d'emploi dans des secteurs plus intensifs en main d’œuvre et pour des profils de travailleurs relativement moins qualifiés, tels que les apprentis.

Localisation sectorielle et nature des emplois créés entre 2019 et mi-2023 France (graphique Rexecode)

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Etudes pour le débat public