Le choc subi par l’économie française, à l’instar de ses partenaires européens, est un choc de rationnement de la quantité de travail. Il s’en déduit un choc sur le niveau de la production et, partant, un choc de revenus. Probablement non linéaire, ce choc s’accentue à mesure de l’allongement du confinement. Nous estimons que le niveau de PIB serait abaissé de 1,7 point en 2020 si le confinement durait un mois et de 4,4 points s’il durait deux mois.
02/04/2020 [Lettre de Rexecode]Face à la crise du COVID-19, le gouvernement a annoncé le 17 mars un plan de soutien de 45 mds€ aux entreprises et aux salariés. La facture pourrait s'avérer plus lourde si certains reports d'échéances fiscales et sociales sont convertis en annulation et si le recours au chômage partiel se développe davantage que prévu. Par ailleurs, la baisse d'activité associée au confinement entrainera mécaniquement une hausse du ratio déficit/PIB. Au total, selon les hypothèses sur la durée du confinement et la dérive des dépenses, le déficit public pourrait atteindre de 5,2% à 7,5% du PIB en 2020.
02/04/2020 [Lettre de Rexecode]Alors que la pandémie de COVID-19 est en expansion rapide, de plus en plus de pays tentent de la contenir par le confinement, au prix d'une forte baisse de la production. L'objectif de la politique économique est d’en répartir au mieux les effets entre les agents mais aussi d’en limiter l’ampleur. La propagation du risque économique et financier amplifie la perte globale. Seul l’Etat peut la contenir en mutualisant le risque, sans afficher une limite. Or, le flou sur le déploiement des moyens de test et de protection indispensables à un retour progressif de l'activité ajoute à l’incertitude.
02/04/2020 [Lettre de Rexecode]La propagation du choc récessif associé au Coronavirus peut être amoindri en mobilisant les respirateurs artificiels que sont les lignes de trésorerie garanties, le recours au chômage partiel, les délais de règlements des échéances fiscales et sociales. Mais une fois le gros de la crise passée, un relais des respirateurs est à imaginer pour aider les entreprises à mobiliser toutes leurs forces nécessaires au sprint de la reprise. Les entreprises dites zombies seront les plus vulnérables.
24/03/2020 [Rexecode dans les médias]A la veille de l'examen par les députés du projet de loi de finances rectificative pour 2020, présenté par le Gouvernement dans le contexte de l’épidémie de Coronavirus ou COVID19, Denis Ferrand examine pour Inside Business les principales mesures de soutien, notamment les mesures fiscales. Il faut maintenir la ligne de vie pour les entreprises, les salariés et les autres et à ce titre les réponses budgétaires d'urgence sont adaptées.
19/03/2020 [Rexecode dans les médias]