Selon Emmanuel Jessua, "la courbe du chômage s’est incontestablement inversée" en France. En partie grâce aux efforts d'allègement de charges, mais surtout à deux mesures dont l'effet cessera d’ici fin 2017. Au-delà, la clé de la croissance et de l'emploi reste la restauration de la compétitivité.
28/12/2016 [Rexecode dans les médias]Dans les secteurs marchands, le coût de l’heure de travail en France demeure l’un des plus élevés de la zone euro. Au troisième trimestre 2016, il ressort à 36,7 € en France, un niveau supérieur à la moyenne de la zone euro (30,3 €) et notamment à l’Allemagne (34,7 €). Il progresse de 1,4 % sur un an en France, soit un rythme plus modéré qu’en Allemagne (+2,4 %) mais proche de la moyenne de la zone euro (+1,3 % en moyenne). Dans l’industrie manufacturière, le coût salarial en France est inférieur de 6 % au coût allemand. Ce constat d’une modération des coûts salariaux en France est peu modifié par la prise en compte des gains de productivité. Dans l’industrie manufacturière, le coût salarial unitaire (CSU) nominal progresse à nouveau en France de +0,5 % sur un an, après une période de baisse du fait de la montée en charge du CICE.
22/12/2016 [Lettre de Rexecode]Le coût salarial horaire demeure en France l'un des plus élevés de la zone euro. La hausse sur un an du coût du travail français a été similaire à celle de la zone euro dans les secteurs marchands et plus modérée dans l'industrie manufacturière au troisième trimestre 2016.
20/12/2016 [A-noter]La faiblesse de l'euro est-elle bénéfique à l'économie française ? Indéniable oui, selon Axelle Lacan. Elle a permis un net redressement des exportations françaises en 2015, mais au même titre que pour les autres pays de la zone euro. Par contre, les autres facteurs externes positifs (prix du pétrole, taux d'intérêt) s'émoussent et Coe-Rexecode anticipe un léger tassement de la croissance française en 2017.
16/12/2016 [Rexecode dans les médias]Les circonstances vont dans le sens d’une inflation un peu plus forte en France : déjà sensible, la hausse du cours du pétrole verra son effet inflationniste renforcé par la dépréciation de l’euro. Néanmoins, étant donnée la croissance modeste de l’activité, le rebond des prix devrait rester limité.
08/12/2016 [Lettre de Rexecode]