Alors que nombre de chômeurs au sens du BIT a reculé de 94.000 personnes au 1er trimestre, le nombre de demandeurs d’emploi sans activité (catégorie A) a bondi de 1.089 000 personnes en avril. L'apparente contradiction entre ces chiffres issus de sources statistiques différentes s'explique notamment par l'effet du confinement, d'une part,sur la disponibilité des demandeurs d'emploi, d'autre part, sur les contrats courts et les embauches. Le fort recours au chômage partiel ajoute à la confusion.
04/06/2020 [Lettre de Rexecode]L’économie allemande est entrée en récession technique, la confirmation d’un recul du PIB de -2,2% au 1er trimestre 2020 s’accompagnant d’une révision à la baisse à -0,1% pour le 4e trimestre 2019. Pour autant, le choc négatif du COVID-19 a été deux fois moins fort en Allemagne qu'en France. Un confinement général plus tardif explique la moitié de l’écart mais son intensité a aussi été moindre en Allemagne, avec des différences importantes dans certains secteurs. La divergence entre les deux pays devrait s’amplifier au 2e trimestre.
26/05/2020 [Points d’actualité]Dix années d’efforts pour effacer les traces de la crise financière ont été balayées en quelques semaines par le coronavirus: les déficits publics dépasseront en 2020 tous les sommets. La récession en trois temps (confinement, déconfinement progressif, après-crise) appelle une politique budgétaire en trois temps. Un plan de relance sera souhaitable lorsque les conditions de production seront assouplies. Dès maintenant, des prêts participatifs remboursables sur les résultats futurs pourraient relayer, voire remplacer les prêts de trésorerie garantis. Une mutualisation de dette autour de projets communs, dans l'esprit de la proposition franco-allemande, rendrait possible un nouveau régime de dette publique en Europe, plus élevé, mais relativement stable.
20/05/2020 [Analyse et diagnostic]Les questions spéciales de l'enquête auprès des trésoriers des grandes entreprises et des ETI permettent de mieux cerner les répercussions de la crise du coronavirus sur l'activité des trésoriers et de leur entreprise. Début mai, comme le mois dernier, une grande part (70%) des répondants envisagent ou ont acté un report des dépenses d’investissement. 36% signalent un durcissement des conditions de crédit bancaire, contre 25% des répondants en avril.
20/05/2020 [A-noter]Une solution existe pour éviter les faillites en masse des entreprises et le recul durable de l'investissement face au choc du coronavirus, sans creuser davantage les déficit publics. Au delà des aides spécifiques aux secteurs les plus affectés par la crise, l’État peut consentir aux petites comme aux grandes entreprises des prêts sans échéance, remboursables seulement sur les bénéfices futurs.
19/05/2020 [Rexecode dans les médias]