Après un point sur la situation sanitaire en France, nous examinons la situation économique du pays ainsi que les perspectives économiques et budgétaires, avec un focus sur le plan de relance. Après un point de conjoncture sur les Etats-Unis, nous comparons les programmes économiques des candidats à l'élection Présidentielle américaine, Donald Trump et Joe Biden.
14/10/2020 [Réunions de conjoncture économique et financière]Le plan de relance adopté par le Gouvernement français est davantage un plan de transformation de l’économie. S'il parait fondé, le choix d'une relance par l’investissement prend, par nature, plus de temps. Une relance globale de la demande serait par ailleurs peu efficace alors que le choc du coronavirus a un impact très hétérogène selon les secteurs. Les mesures de soutien doivent cibler les publics les plus touchés par la crise.
08/10/2020 []Le projet de budget pour 2021 porte la marque de la pandémie de Covid-19. L’objectif de réduction du déficit sur le quinquennat est abandonné sous le double effet de la chute du PIB en 2020 et des mesures d'urgence et de relance en faveur des ménages et des entreprises. Partant d'une prévision de croissance plutôt prudente pour 2020 (-10% contre -9% pour Rexecode) et d'un rebond en 2021 (+8,0%, +7,1% pour Rexecode), le Gouvernement table sur un déficit public inédit de -10,2% du PIB en 2020, puis -6,7% en 2021.
02/10/2020 [Lettre de Rexecode]Outre l’activité partielle, les contrats courts ont été la principale variable d’ajustement de l’emploi pendant et après le confinement en France. Il est à redouter que d’autres mécanismes se mettent en place alors que l’activité économique risque de rester durablement inférieure à son niveau d'avant crise. Les ruptures de contrats de travail envisagées dans le cadre de plans de sauvegarde de l’emploi depuis le 1er mars sont déjà trois plus nombreuses que l'an passé sur la même période.
02/10/2020 [Lettre de Rexecode]Le projet de loi de finances pour 2021 retient deux années de déficits publics exceptionnellement élevés et une hausse de 18 points du ratio dette publique/PIB entre fin 2019 et fin 2021. Face à cette situation inédite, le Haut Conseil des Finances Publiques "estime nécessaire l’adoption dès le printemps 2021 d’une nouvelle loi de programmation des finances publiques fixant une nouvelle trajectoire". Il faudra trouver une voie entre deux écueils: un impact restrictif sur l’économie et une dette publique non soutenable. Nous examinons trois hypothèses actuellement dans le débat: cantonner la "dette Covid", allonger les maturités, monétiser.
02/10/2020 [Lettre de Rexecode]