La première estimation des comptes du 4e trimestre permet un premier bilan de l’économie française en 2019. Le ralentissement amorcé en 2018 s’est prolongé, surtout en raison de la petite contraction du PIB en fin d'année. La croissance a été soutenue en premier lieu par l’investissement (ménages, entreprises, administrations publiques) même si la fin de l’année dessine l’amorce d’un basculement des soutiens de la demande. Le repli de la demande mondiale a pesé mais la fuite à l'importation ne s'est pas accentuée. Elle sera à surveiller.
05/02/2020 [Lettre de Rexecode]Mesurée en moyenne annuelle, la croissance a de nouveau ralenti en France en 2019 à 1,2% après 1,7% en 2018. Le ralentissement de la croissance française est surtout intervenu en 2018, ainsi qu’en toute fin d’année 2019 avec un recul du PIB de 0,3% l’an. Les soutiens à la demande tendent par ailleurs à diverger : l’appui sur l’investissement productif est en passe de fléchir tandis que, nonobstant quelques à-coups, l’accélération de la consommation des ménages s’affirme.
31/01/2020 [Points d’actualité]Si les dépenses de consommation non contraintes sont bien reparties à la hausse en France en 2019, notamment grâce aux mesures en faveur du pouvoir d'achat, la croissance du PIB n'accélère pas. Tout d'abord parce que la part importée de ces dépenses, consistant notamment en produits manufacturés, est relativement élevée. Ensuite, parce que l'investissement public et celui des entreprises devraient ralentir alors qu'ils étaient les principaux soutiens de la croissance depuis trois ans.
28/01/2020 [Rexecode dans les médias]Denis Ferrand, analyse la baisse du chômage en 2019 et les perspectives d'évolution de l'emploi en 2020. Conjoncture, évolutions démographiques et réformes structurelles se sont conjuguées pour favoriser l'enrichissement de la croissance en emplois et la baisse du chômage. Cette baisse devrait se poursuivre mais à un rythme moins soutenu. Il est peu probable que l'objectif de 7% à la fin du quinquennat soit atteint.
28/01/2020 [Rexecode dans les médias]Au 3ème trimestre 2019, le coût de l’heure de travail en France ressort à 37,7 euros dans l’ensemble des secteurs marchands. Ce coût est nettement supérieur à la moyenne de la zone euro (31,8 euros). Les salaires ont été modérés en France sur un an dans les secteurs marchands (+1,9 %, contre 2,6 % en moyenne dans la zone euro). Toutefois, cette évolution en glissement sur un an masque des à-coups marqués au cours des deux premiers trimestres de 2019. Dans l’industrie manufacturière, la France se distingue de ses principaux concurrents européens, avec une hausse de son CSU limitée à 1,7 % sur un an, contre 4,3 % en moyenne dans la zone euro. Cette amélioration française de la compétitivité-coût apparaît cohérente avec le constat depuis 2016 d’une stabilisation de nos parts de marché à l’exportation par rapport à nos voisins européens.
07/01/2020 [Lettre de Rexecode]