Le programme de stabilité 2018-22 de la France prévoit une réduction du déficit public de 0,6 point de PIB en moyenne par an sur le quinquennat, pour atteindre un excédent de 0,3 point de PIB en 2022. L’essentiel de l’effort de maîtrise des dépenses publiques, dont le Gouvernement ne précise pas le contenu, est renvoyé à la période 2020-22 au cours de laquelle la croissance ralentirait à 1,7% par an, au-dessus de son rythme potentiel. Ce ralentissement pourrait en fait être plus marqué, ce qui rend la trajectoire de réduction du déficit encore plus incertaine.
19/04/2018 [Lettre de Rexecode]Invité de Good Morning Business, Denis Ferrand analyse les enseignements de la dernière enquête mensuelle Coe-Rexecode/Afte auprès de trésoriers des grandes entreprises et ETI. Pétrole, taux de change de l'euro et délais de paiement contribuent à infléchir l'opinion des trésoriers dans un sens moins favorable même si les conditions de financement restent aisées.
17/04/2018 [Rexecode dans les médias]Alors que l’activité du secteur de la construction est aujourd’hui soutenue en France, les signes d’un possible ralentissement commencent à apparaître. Ce risque concerne au premier chef la construction de logements, qui a plafonné en 2017 et pourrait connaître dans les prochains trimestres une diminution des mises en chantier avec une demande des ménages moins dynamique. Par contraste, l’activité se redresse dans le non-résidentiel.
16/04/2018 [Analyse et diagnostic]Depuis les années 50 les gains de productivité du travail fléchissent dans les économies développées. L'adoption des technologies numériques a permis un rebond de la productivité américaine entre 1990 et 2004, et un mouvement similaire mais beaucoup plus modeste en France. Depuis, et plus encore depuis la crise, la productivité a de nouveau ralenti en dépit des avancées technologiques. Emannuel Jessua revient sur ce paradoxe et sur les spécificités françaises.
12/04/2018 [Communications extérieures]Le PDG de la Sncf estime que la grève "va coûter 20 millions d'euros par jour à l'entreprise". Selon Denis Ferrand interrogé par CNews, au delà, c'est l'ensemble de l'activité économique qui sera touchée via le fret ferroviaire et le transport de voyageurs. Le report sur d'autres modes de transport avantagera certains secteurs, mais l'expérience montre que ces conflits lorsqu'ils durent font davantage de perdants que de gagnants.
09/04/2018 [Rexecode dans les médias]