La stratégie du Gouvernement consiste depuis le début du quinquennat à lever les freins structurels à la croissance et à la compétitivité. Il manque à cette visée de long terme des mesures restaurant la compétitivité à court-moyen terme. Or, le coût de la suppression de la taxe d’habitation consomme toute marge de baisse des prélèvements grévant les coûts de production. Elle pèse aussi sur l'objectif de réduction du déficit, qui a été revu à la baisse. La marge est d’autant plus limitée que la croissance ralentit et que le plan de réforme de l’action publique, censé identifier des économies, est très peu documenté.
04/10/2018 [Lettre de Rexecode]De la hausse de la CSG, en passant par la baisse des cotisations en deux temps, la suppression de la taxe d'habitation pour certains, avant la mise en place du prélèvement à la source en 2019, les ménages vont-ils finalement bénéficier d'une amélioration de leur pouvoir d'achat et en prendre la mesure? Au delà des effet de yoyo de la fiscalité, Denis Ferrand rappelle que la source d'une amélioration durable du pouvoir d'achat des Français réside dans la croissance et la compétitivité de l'économie française.
02/10/2018 [Rexecode dans les médias]Denis Ferrand et Jean Pisani-Ferry participait au Débrief Eco de France info. Au menu, le Budget 2019 et la trajectoire de la dette publique en France et en Italie.
01/10/2018 []
L'Insee vient de publier les derniers chiffres de la dette publique, très attendus après sa récente révision à la hausse début septembre, d’environ 2 points de PIB, avec l'inclusion de la dette de SNCF Réseau. La dette publique brute s’établissait au 30 juin à 99,0% du PIB, en légère baisse, après avoir franchi la barre des 100% du PIB aux deux premiers trimestres de 2017. Cependant, la dette publique nette a augmenté plus fortement que la dette brute au deuxième trimestre 2018, témoignant d’une baisse de trésorerie.
28/09/2018 [A-noter]La dette publique brute s’établissait au 30 juin 2018 à 99,0% du PIB. Cette estimation tient compte d’une récente révision à la hausse, d’environ 2 points de PIB, dictée par les normes de la comptabilité nationale. Elle témoigne par ailleurs d’une inflexion du ratio, qui avait franchi la barre des 100% du PIB aux deux premiers trimestres de 2017. Cependant, la dette publique nette a augmenté plus fortement que la dette brute au deuxième trimestre, témoignant d’une baisse de trésorerie.
27/09/2018 [Points d’actualité]