La dernière note de conjoncture de l'Insee prévoit un net ralentissement de la croissance en France en 2018. Pourquoi l'économie française ne peut-elle soutenir le rythme élevé de croissance enregistré en 2017 ? L'environnement économique va-t-il vraiment s'assombrir ? Faut-il craindre un retournement ?
20/06/2018 [Rexecode dans les médias]Depuis 2012 la hausse des coûts salariaux horaires en France a été légèrement inférieure à celle de la zone euro et significativement plus lente qu’en Allemagne. Cette tendance à l'amélioration d'un point clé de la compétitivité-coût de la production française est pour le moment interrompue, en raison notamment de l’abaissement début 2018 du taux du CICE de 7 à 6% de la masse salariale. Que se passera-t-il en 2019 avec la transformation du CICE en allègement de cotisations ?
18/06/2018 [A-noter]La consommation des ménages a ralenti au 1er trimestre en France, ne progressant que de 0,5% l’an après 1,1% en moyenne en 2017. Probablement transitoire au vu du moral des ménages et de la dynamique de l'emploi, ce ralentissement est lié à la petite remontée du chômage et aux mesures fiscales. La hausse de la fiscalité directe a amplifié l'inflation, quand celle de la CSG ne sera contrebalancée qu'à partir de l'automne prochain.
07/06/2018 [Lettre de Rexecode]Etroitement dépendante du pétrole, l'économie française ne peut qu'être touchée par la hausse actuelle et attendue des cours. L'analyse des tableaux entrées-sorties (et donc des consommations intermédiaires) permet de cerner le coût potentiel par branche d'activité. Rapporté à la valeur ajoutée, il est particulièrement élevé dans la chimie et le transport-entreposage. Plus généralement, il implique une érosion des marges et/ou du pouvoir d'achat des consommateurs.
24/05/2018 [Lettre de Rexecode]Les entreprises industrielles françaises supportent des prélèvements obligatoires plus élevés que leurs homologues allemandes. Les impôts et cotisations payés par l'industrie manufacturière s'élèvent à 27,9% de sa valeur ajoutée. C'est 10,7 points de plus qu'en Allemagne (+7,8 en tenant compte des crédits d'impôt), soit un handicap de 25,3 milliards d'euros (18,4 milliards après crédits d'impôt) pour les entreprises françaises.
17/05/2018 [Documents de travail]