Après un troisième trimestre un peu décevant au regard du regain d’activité constaté les deux trimestres précédents, l’économie italienne a surpris par sa vigueur au dernier trimestre 2006. Au total sur l’année, la Péninsule a affiché une croissance du PIB de 1,9 %, une performance inobservée depuis six ans. Même si de nombreux handicaps demeurent, l’Italie semble toutefois sortir doucement de sa léthargie
15/03/2007 [Points d’actualité]La forte révision de l’estimation de la croissance américaine au quatrième trimestre 2006, de 3,5 à 2,2 % l’an, venant après l’annonce d’un vif recul en janvier des commandes de biens durables, a contribué à renforcer les secousses récentes sur les marchés d’actions, apportant un fondement à l’hypothèse d’un risque de récession aux Etats-Unis avant la fin 2007 évoquée par Monsieur Greenspan. La révision des comptes, la correction boursière amènent-elles à revoir à la baisse les perspectives 2007-2008 pour l’économie des Etats-Unis ? La réponse est non
09/03/2007 [Points d’actualité]
Les dernières estimations d’Eurostat ont confirmé la forte croissance du PIB de la zone euro au quatrième trimestre 2006 (+3,6 % en variation trimestrielle annualisée). Au total, le PIB a progressé de 2,8 % en moyenne en 2006 selon les données corrigées des jours ouvrables (2,6 % en données non-CJO). Fin 2006, les exportations sont restées dynamiques, tout comme l’investissement, tandis que la consommation des ménages connaissait encore une croissance soutenue.
Le début de 2007 sera marqué par un ajustement de la consommation en Allemagne qui devrait se répercuter sur l’ensemble des comptes de la zone euro. Au-delà de cette correction technique, les enquêtes de conjoncture s’effritent un peu, mais les soldes d’opinions se situent encore à un niveau assez élevé, donnant à penser que la croissance de la zone euro devrait demeurer proche de son potentiel en 2007
La croissance économique britannique a été soutenue en 2006, ressortant à 2,7 %, effaçant une année 2005 morose. Elle a même légèrement accéléré au dernier trimestre, à un rythme de 3,1 % l’an, en dépit du resserrement monétaire réamorcé au troisième trimestre 2006 par la Banque d’Angleterre. Cette embellie est à relier à la bonne santé des entreprises du secteur des services à haute valeur ajoutée et au dynamisme de l’investissement d’une part, et au rebond du marché immobilier, d’autre part.
Elle n’est toutefois pas sans risque pour une économie caractérisée par d’importantes tensions inflationnistes que n’arrive pas à contenir la Banque d’Angleterre et une forte appréciation de la Livre. Si le resserrement monétaire n’est pas achevé, un ajustement brutal de l’économie paraît toutefois peu probable pour 2007
La croissance allemande a été de nouveau robuste au quatrième trimestre 2006, le PIB en volume progressant de 3,5 % en variation trimestrielle annualisée. Les résultats des deuxième et troisième trimestres ayant été révisés à la hausse, la croissance atteindrait au final 2,9 % en 2006 selon les données cjo-cvs des comptes trimestriels (à comparer avec l’estimation de 2,7 % issue des comptes annuels).
Au vu du repli du climat des affaires, la production industrielle pourrait être moins dynamique en ce début d’année. La consommation privée devrait être pénalisée par la hausse du taux de TVA. Elle bénéficierait cependant d’une nouvelle amélioration de la situation sur le marché du travail et d’une inflation qui resterait modérée