Selon l'enquête Tankan publiée le lundi 2 juillet, le climat des affaires japonais s'inscrit en très léger recul au deuxième trimestre 2007. Malgré un yen au plus bas, les chefs d'entreprise restent encore prudents, anticipant une quasi-stagnation de leurs profits pour l'année fiscale 2007. La situation financière des entreprises semble cependant encore favorable.
Si l’excédent brut d’exploitation des sociétés non financières réalisé au premier trimestre 2007 diminue par rapport aux trimestres précédents, en glissement annuel, il augmente encore de 8,7%
Entre le premier trimestre 2006 et le premier trimestre 2007, le coût horaire total de la main d'oeuvre dans l'ensemble de l'économie hors services non marchands a progressé de 3,7 % en moyenne dans l'UE à 27.
Dans la seule zone euro, il a augmenté de 2,2 %. Avec une progression de 3,8 %, le coût horaire de la main d’œuvre en France s’écarte encore plus vers le haut de la moyenne de la zone euro. En revanche, avec une avance de seulement 0,1 %, le coût horaire de la main d’œuvre en Allemagne s’écarte de plus en plus vers le bas du coût français. Il lui est désormais inférieur de plus de 10 %.
Après une fin d'année 2006 exceptionnelle , l'économie italienne a enregistré un ralentissement assez net au premier trimestre 2007.
En variation trimestrielle annualisée le PIB en volume n’a progressé que de 1,1 %. Cependant, le taux de croissance reste soutenu en glissement sur un an (+ 2,3 %). Le dynamisme de la consommation privée s’est confirmé grâce au soutien de la désinflation et à un taux de chômage toujours en baisse. Les exportations se sont tassées ainsi que les dépenses d’investissement, en biens d’équipement notamment. Ces reflux se sont traduits dans un recul de la production industrielle, recul qui s’est poursuivi au début du second trimestre
L’institut européen de statistiques publie désormais des comptes des secteurs institutionnels à cadences annuelle et trimestrielle. Un exercice comparatif des dérives récentes de ces comptes montre que sur la période 1999 à 2006, pour laquelle cette comparaison peut être effectuée, il était plus profitable pour les sociétés non financières d’être installées dans l’ensemble de la zone euro, Italie exceptée, plutôt qu’en France. Il était en revanche préférable pour les ménages de résider en France plutôt que dans le reste de la zone euro, Espagne exceptée
20/06/2007 [Points d’actualité]
La croissance économique britannique a été une nouvelle fois soutenue au premier trimestre 2007, ressortant en rythme annuel à 2,9 %. La vigueur de la croissance du PIB de 2006 qui s’était établie à 2,8 % se prolonge en dépit du processus de resserrement monétaire entamé par la Banque d’Angleterre depuis le mois d’août dernier.
Les bons résultats sont avant tout à relier à l’investissement logement et dans une moindre mesure à la consommation des ménages qui a un peu ralenti. Mais les tensions inflationnistes persistantes et la forte appréciation de la livre accroissent le risque d’un ajustement plus important que prévu de l’économie britannique