Le PIB italien a crû de 1,4 % l’an en volume au troisième trimestre, marquant un onzième trimestre consécutif de hausse. L’acquis de croissance est à 1,4 % pour 2017. Après la consommation privée au premier trimestre, ce sont les exportations et l’investissement qui ont porté la croissance. Elle se solidifie mais reste inférieure à la moyenne de la zone euro (+2,5 % l’an). Toutefois, le rythme de croissance du PIB par habitant italien converge vers celui de la zone euro.
06/12/2017 [Points d’actualité]L’activité en Espagne a maintenu son rythme de croissance au troisième trimestre malgré les tensions autour de l’indépendance catalane. Comme depuis le début de l’année, elle a été portée principalement par l’investissement et la consommation privée. Cette croissance est une des plus fortes de la zone euro (+3,1 % l’an) mais elle pourrait décevoir en fin d’année, les ventes au détail fléchissant, tout particulièrement en Catalogne.
05/12/2017 [Points d’actualité]Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A a augmenté fin octobre de 0,2% sur un mois, mais baisse sur trois mois de 1,0%, cependant que le taux de chômage au sens du BIT remontait légèrement à 9,5% au 3e trimestre. Au-delà de ces fluctuations de court terme, le taux de chômage au sens large (intégrant le sous-emploi et le halo du chômage ) moins volatil, reste élevé et ne diminue que progressivement.
28/11/2017 [Points d’actualité]Alors que les difficiles négociations pour la formation d’un nouveau gouvernement sont sources d’incertitudes politiques, l’économie allemande avance à pleine vitesse. La croissance du PIB s’est élevée à 3,3% l’an au 3e trimestre. Sur un an, elle a atteint 2,8%, un nouveau record depuis 2011. C’est avant tout le moteur de l’industrie manufacturière qui a tiré la croissance au cours de l’été, tandis que la consommation privée et publique ainsi que la construction ont marqué le pas.
23/11/2017 [Points d’actualité]Le taux directeur de la Banque d’Angleterre est passé de 0,25% à 0,5%. Cette hausse répond à l’accélération de l’inflation, qui depuis février est supérieure à la cible de 2%. Cependant, celle-ci est essentiellement imputable à la dépréciation de la livre sterling, alors que la croissance reste décevante et la dynamique salariale atone.
03/11/2017 [Points d’actualité]