Aux Etats-Unis le retour de la croissance sur son rythme potentiel d’environ 2% est confirmé. Son déséquilibre également. La croissance américaine repose avant tout sur la consommation des ménages. Elle pâtit du nouveau recul de l’investissement productif et de la faiblesse des exportations. Le taux de marge des entreprises s’est probablement à nouveau replié. Dans ces conditions, l’investissement productif ne redécollerait pas.
Depuis trois ans, les dépenses d’investissement ont davantage contribué à la croissance de l'économie française que la consommation des ménages. Cette situation est en voie de s’inverser. Les dépenses des ménages accélèrent timidement alors que l’investissement public et des entreprises est en voie de ralentir. La stabilité du rythme de croissance, proche de son potentiel de 1,2%, recouvre ainsi une substitution progressive de ses moteurs.
30/10/2019 [Points d’actualité]Mario Draghi a livré ce jeudi 24 octobre sa dernière conférence de presse en tant que président de la BCE, après huit années sans la moindre hausse des taux directeurs. Interrogé sur son plus grand motif de fierté, M. Draghi a cité le strict respect du mandat de la Banque centrale européenne. C’est peut-être les contours de ce mandat, limité à une cible d’inflation de 2%, que la nouvelle présidente Christine Lagarde devra remettre en cause.
24/10/2019 [Points d’actualité]Le ralentissement de la croissance chinoise au 3e trimestre 2019 vient du fléchissement de la demande domestique, de la consommation des ménages en particulier, tandis que les exportations nettes ont soutenu l’activité. L’objectif de croissance de 6-6,5 % sera sans doute atteint en 2019. En cas de besoin, le levier budgétaire sera probablement privilégié. Les autorités monétaires devront quant à elles résoudre le dilemme entre stabilité financière et soutien à l’activité.
22/10/2019 [Points d’actualité]La rivalité nippo-coréenne a pris un tour aigu en juillet quand le Japon a restreint les exportations de trois composants chimiques stratégiques pour l'industrie électronique. La Corée, qui a pris des mesures de rétorsion, a davantage à perdre dans ce conflit étant donné le poids des biens électroniques dans ses exportations (équivalent à 12% du PIB contre 2% pour le Japon). Même si les flux commerciaux concernés sont faibles, on peut aussi redouter un choc d’approvisionnement à l’échelle mondiale. Les deux pays semblent cependant ouverts au dialogue au sein de l’OMC.
17/10/2019 [Points d’actualité]