Selon les estimations d’Eurostat, la croissance du PIB de la zone euro s’est établie à 2,4 % en rythme annualisé au premier trimestre 2007. Cela traduit certes une modération par rapport au rythme moyen observé courant 2008, mais compte tenu des craintes qui étaient liées aux conséquences du relèvement de la TVA allemande, ce résultat a plutôt positivement surpris les observateurs.
07/06/2007 [Points d’actualité]
Les comptables nationaux ont révisé à la baisse leur estimation du PIB au premier trimestre. La croissance en ressortant à 0,6 % l’an, a été à peine positive. Pourtant, les dépenses des ménages et les investissements productifs des entreprises ont été revus en hausse. Une baisse des exportations et un déstockage ont en fait lourdement pesé sur la production domestique.
Si le déficit des comptes publics s’est creusé, les marges des entreprises ont résisté au ralentissement de la croissance en raison notamment d’une accélération de la hausse des prix du PIB qui ne peut satisfaire les autorités monétaires. Les fonds fédéraux ne sont donc pas à la veille d’être abaissés d’autant que l’économie est loin d’être aussi faible qu’il y paraît
La croissance nippone a décéléré au cours de l’hiver 2007 au rythme de 2,4 % l’an, sous l’effet d’un recul tout aussi marqué que prévisible de l’investissement productif. Point positif le rééquilibrage de la demande interne à la faveur de la consommation privée s’est poursuivi en ce début d’année quand bien même les salaires réels se sont inscrits en baisse. La contribution des exportations à la croissance s’est quant à elle renforcée dans le sillage d’un yen très compétitif. L’orientation des récents indicateurs conjoncturels donne à penser que la Banque centrale laissera toutefois inchangé son taux directeur au moins jusqu’à l’été
31/05/2007 [Points d’actualité]L’économie allemande a très bien résisté au relèvement du taux de TVA au 1er janvier 2007. L’activité n’a enregistré qu’un ralentissement modéré, le PIB en volume progressant encore de 2 % en variation trimestrielle annualisée au premier trimestre 2007. L’accélération de l’investissement tant en biens d’équipement qu’en produits de la construction et un vif mouvement de restockage ont largement compensé la chute de la consommation privée. Au vu de l’amélioration de la situation sur le marché du travail, les dépenses des ménages devraient probablement repartir à la hausse durant le courant de l’année
25/05/2007 [Points d’actualité]
L’INSEE a publié conjointement les premières estimations des comptes nationaux du premier trimestre 2007 et des comptes annuels pour l’exercice 2006. Ces derniers confirment que la croissance française est restée sans éclat, ressortant à 2 % sur l’ensemble de l’année écoulée comme au premier trimestre (2 % l’an).
Au niveau desc omptes d’agents, cette croissance molle se traduit dans un revenu des ménages dont la progression excède celle du PIB en tendance, un recul en niveau absolu des profits des sociétés non financières et l’amorce d’une résorption lente du déficit comme de la dette publique. Si une amélioration sensible sur le front de l’emploi permet d’anticiper une croissance au moins égale à celle du premier trimestre au cours du trimestre en cours, la hausse de l’euro crée une menace sur la compétitivité des exportations dont on sait qu’elle est loin d’avoir été le point fort de l’économie française depuis 2000 au moins