05/06/2007
Les comptables nationaux ont révisé à la baisse leur estimation du PIB au premier trimestre. La croissance en ressortant à 0,6 % l’an, a été à peine positive. Pourtant, les dépenses des ménages et les investissements productifs des entreprises ont été revus en hausse. Une baisse des exportations et un déstockage ont en fait lourdement pesé sur la production domestique.
Si le déficit des comptes publics s’est creusé, les marges des entreprises ont résisté au ralentissement de la croissance en raison notamment d’une accélération de la hausse des prix du PIB qui ne peut satisfaire les autorités monétaires. Les fonds fédéraux ne sont donc pas à la veille d’être abaissés d’autant que l’économie est loin d’être aussi faible qu’il y paraît
Au premier trimestre 2007, la croissance du volume du PIB est ressortie après révision à 0,65 %l’an au lieu de 1,3 % comme annoncé initialement fin avril. L’annonce n’a nullement ébranlé Wall Street qui a inscrit un nouveau plus haut et n’a pas empêché les taux d’intérêt à long terme de continuer à se tendre. Il est vrai que la hausse des prix du PIB, qui s’était ralentie au deuxième semestre 2006 pour ressortir à 1,6 % l’an en fin d’année, s’est accélérée jusqu’à 4 % l’an, les comptables nationaux confirmant leur première estimation