La croissance nippone a nettement décéléré au cours du deuxième trimestre 2007 . En variation trimestrielle annualisée, le PIB en volume a progressé au rythme de 0,5% contre 3,2 % au trimestre précédent. L'atonie des dépenses des ménages et le ralentissement des exportations expliquent en grande partie le ralentissement de l'activité
Les chiffres en demi-teinte des indicateurs conjoncturels disponibles sur juin et juillet suggèrent que l’activité est restée plutôt molle au début de l’été, l’archipel n’arrivant pas à s’extirper de la déflation salariale. Les secousses financières de l’été qui se sont accompagnées d’un redressement du yen poussent à réviser en baisse notre scénario prévisionnel de croissance pour l’année 2007
27/08/2007 [Points d’actualité]
Le rythme de croissance de l'économie allemande a été divisé par deux au printemps dernier, le PIB en volume progressant de 1 % en variation trimestrielle annualisée contre 2,2 % au premier trimestre 2007. Si la consommation privée a retrouvé des couleurs et l'investissement en machines et biens d'équipement est resté dynamique, la croissance a été « plombée » par une vive correction à la baisse de l'investissement en construction.
Au-delà des incertitudes quant à l’impact de la crise financière actuelle sur la croissance, les indicateurs conjoncturels les plus récents suggèrent une activité encore dynamique mais en décélération par rapport au rythme enregistré en 2006
La croissance française a été faible au printemps dernier (1,3% l'an). Cette faiblesse tient à une stagnation de l'investissement productif et à une demande extérieure nette qui se dégrade encore. L'impact des turbulences financières de l'été sur la croissance reste délicat à apprécier.
Celles-ci s’opèrent sur fond d’une croissance européenne un peu moins vive qu’en début d’année et d’une tendance au durcissement très progressif des conditions du crédit aux entreprises comme aux ménages. La croissance française reste à la recherche de relais à une demande des ménages qui demeure le principal moteur d’une activité atone
La croissance de l'économie américaine s'est nettement réaccélérée au deuxième trimestre en ressortant à 3,4% l'an. Certes la croissance se poursuit mais elle retrouve une pente plus modérée, probablement de l'ordre de 2% l'an, inférieure en tout cas au rythme de la croissance tendancielle. Crise des «subprime» aidant, le secteur de l'immobilier s'enfonce toujours dans la dépression, ce qui laisse planer une menace grandissante sur la consommation des ménages
Mais une fois de plus, en abaissant le taux d’escompte, la Fed a fait preuve de réactivité et de pragmatisme, confortant les antici-pations des marchés financiers, vivement secoués par la crise «du crédit», d’une baisse des fonds fédéraux dès la prochaine réunion du comité de politique monétaire, le 18 septembre.
Comme de coutume à l'été, les comptables nationaux ont révisé les estimations des comptes sur les trois derniers exercices connus. La croissance a été revue en baisse : trois dixièmes de point en 2004, un dixième en 2005 et quatre dixièmes en 2006.
L’inflation des prix du PIB est revue à la hausse : près de cinq dixièmes de point sur l’ensemble de la période 2003-2006. Ces corrections sont loin d’être marginales, elles laissent à penser que les fondamentaux de l’économie américaine sont peut-être moins solides qu’ils n’y paraissaient jusqu’ici. L’hypothèse paraît d’autant plus pertinente que le déficit des comptes publics a été revu à la hausse et surtout que le taux de marge des entreprises l’a été à la baisse. Seul point positif, et de taille, le taux d’épargne des ménages a été corrigé à la hausse. Il apparaît désormais légèrement positif et non plus négatif