La deuxième révision des comptes du quatrième trimestre 2005 a réservé une surprise de taille. En dépit de la modération de la croissance, celle-ci étant révisée à 1,7 % l’an au lieu de 1,6 %, les marges et les cash flows des entreprises ont continué de s’envoler.
05/04/2006 [Points d’actualité]La publication des comptes du quatrième trimestre 2005 atteste une fois de plus que l’économie italienne continue de stagner en dépit du dynamisme persistant de l’économie mondiale. La faiblesse de la consommation privée, des exportations et le recul de l’investissement en biens d’équipement et en construction ont conduit à une évolution du PIB en volume quasi-nulle à la fin de l’année 2005. Les perspectives pour l’année 2006 sont un peu meilleures, même si les bons résultats des enquêtes de conjoncture que l’on a observés en hiver ne se traduisent toujours pas dans les indicateurs quantitatifs
05/04/2006 [Points d’actualité]
Le recul des parts de marché françaises à l’exportation dans les échanges de marchandises a pour pendant une dégradation encore plus vive des parts de marché dans les échanges internationaux de services.
L’exercice 2005 s’est clos sur l’excédent des échanges de services le plus faible qui ait été observé depuis1976. Le déficit des échanges de marchandises est ainsi de moins en moins compensé par un excédent des services qui va en se contractant du fait principalement d’une performance à l’exportation très en retrait de celles que connaissent tous les autres pays de la zone euro
Entre le quatrième trimestre 2004 et le quatrième trimestre 2005, le coût horaire de la main d’oeuvre en France dans l’ensemble de l’économie hors services non marchands a augmenté de 3,7 %, bien plus qu’en moyenne dans la zone euro (+2,4%) et même qu’en moyenne dans l’UE à 25 (2,9%).
En regard, le coût en Allemagne n’a augmenté que de 0,4%. Le coût de la main d’oeuvre en France est de plus en plus supérieur à la moyenne de la zone euro (11,4 % au quatrième trimestre 2005), il vient marginalement de passer au-dessus du coût allemand, situation inédite depuis plusieurs décennies. Ceci n’est pas étranger aux pertes de parts de marché à l’exportation aussi bien de marchandises que de services
Dans le sillage des chiffres décevants observés en Allemagne et en France, la croissance européenne a ralenti en fin d’année dernière. Les résultats médiocres retracés par les données d’activité s’inscrivent en décalage avec un raffermissement sensible des enquêtes de conjoncture à l’œuvre tout au long du second semestre. Un tel décalage ne semble pas devoir être prolongé en ce début d’année, les signes de redressement de l’investissement comme de la consommation des ménages et des exportations ayant dernièrement gagné en importance
08/03/2006 [Points d’actualité]