L’économie britannique affiche une résistance étonnante. Après avoir donné des signes de ralentissement en 2005 (+1,9 %), le volume du PIB a en effet progressé sur un rythme de 3,1 % l’an au deuxième trimestre après 3 % l’an au premier. Les dernières enquêtes industrielles (CBI comme PMI) suggèrent cependant qu’un point haut conjoncturel semble avoir été atteint en juin, mais que la production industrielle restera robuste pendant les prochains trimestres, ce qui devrait accroître les tensions sur les capacités de production, qui se situent désormais à un niveau élevé. En juillet, le glissement trimestriel des prix harmonisés était de 4,3 % l’an. Le marché immobilier reste soutenu
06/09/2006 [Points d’actualité]
Le dynamisme de l’économie espagnole ne s’est toujours pas démenti. Attribuable à la seule demande intérieure, il s’accompagne toujours d’une inflation proche de 4 % en glissement annuel.
Toutefois, les indices suggérant qu’un changement de régime de croissance est en marche se multiplient et le scénario d’un rééquilibrage et d’un ralentissement graduel de la croissance paraît de plus en plus probable. Les risques d’ajustement brutal paraissent cependant limités à court terme et les quelques indicateurs dispo-nibles pour le début du trimestre en cours restent très bien orientés, même s’ils pointent sur un ralentissement de la croissance
La première estimation des comptes nationaux japonais du deuxième trimestre a déçu. Le ralentissement de la croissance à hauteur de 0,8 % l’an est imputable à une décélération sensible des exportations et à un effet stocks fortement négatif.
Toutefois, la demande privée a de nouveau accéléré à la faveur de l’envolée de l’investissement productif. Une compétitivité qui se renforce encore, une progression, même lente, des revenus salariaux, et des entreprises en situation de capacité de financement sont les gages d’une croissance qui pourrait rester au voisinage de 2 %
Les comptables nationaux ont révisé à la hausse leur estimation de la croissance du PIB au deuxième trimestre à 2,9 % l’an au lieu de 2,5 %. Ils ont simultanément confirmé leur estimation de l’inflation des prix du PIB au rythme rapide de 3,3 % l’an.
Ceci n’empêche pas les taux d’intérêt à long terme de continuer à baisser. Il est vrai que les taux de marge des entreprises se sont effrités et que le déficit des comptes publics s’est encore réduit tandis que le taux d’épargne des ménages sur l’ensemble du premier semestre 2006 a été revu à la hausse
La croissance allemande a atteint 0,9 % au second trimestre après 0,7 % au premier trimestre. Cette croissance a reposé principalement sur le moteur interne : investissement en biens d’équipement et dans la construction, constitution de stocks. Toutefois, les consommations des ménages et des administrations se sont repliées. Les dernières enquêtes de conjoncture reconnaissent les bonnes performances actuelles mais sont pessimistes quant à la pérennité de cette croissance
28/08/2006 [Points d’actualité]