01/09/2006
Les comptables nationaux ont révisé à la hausse leur estimation de la croissance du PIB au deuxième trimestre à 2,9 % l’an au lieu de 2,5 %. Ils ont simultanément confirmé leur estimation de l’inflation des prix du PIB au rythme rapide de 3,3 % l’an.
Ceci n’empêche pas les taux d’intérêt à long terme de continuer à baisser. Il est vrai que les taux de marge des entreprises se sont effrités et que le déficit des comptes publics s’est encore réduit tandis que le taux d’épargne des ménages sur l’ensemble du premier semestre 2006 a été revu à la hausse
Après révision, la croissance au deuxième trimestre est estimée à 2,9 % l’an au lieu de 2,5 %. Celle-ci a été revue en hausse bien que l’investissement en logement l’ait été en baisse. Sa contraction au cours du printemps est estimée à -9,8 % l’an aulieu de -6,3 %. Les comptables nationaux ont revu en hausse la consommation privée, de façon marginale il est vrai : 2,6 % au lieu de 2,5 %, la dépense publique : 0,9 % au lieu de 0,6 % et surtout l’investissement productif. L’avance de ce dernier est estimée à 4,7 % l’an au lieu de 2,7 %.