Le ralentissement de l’activité économique commencé au printemps dernier s’est poursuivi au cours de l’été en s’accentuant. En première estimation, le volume du PIB n’aurait augmenté que de 1,6 % l’an. Simultanément, les pressions inflationnistes se sont tempérées avec une hausse du déflateur du PIB ne dépassant pas 1,8 % l’an. L’annonce de ces résultats n’a pas été bien accueillie par les marchés. Le dollar a faibli, les rendements des obligations ont reculé ce dont Wall Street n’a pas profité. La conjoncture américaine se dirige-t-elle vers une inflexion majeure ?
30/10/2006 [Points d’actualité]L’affermissement de la croissance française durant le premier semestre se traduit dans un redressement des comptes d’agents. Que l’on se tourne du côté des résultats des sociétés non financières, des gains de pouvoir d’achat du revenu des ménages ou de la situation des finances publiques, une amélioration sensible s’opère même si celle-ci se produit depuis des niveaux dégradés. Cette amélioration est également le gage d’une demande interne toujours robuste à l’horizon de la fin de l’année. En revanche, l’évolution récente des échanges extérieurs suscite des inquiétudes renouvelées quant à l’aptitude de l’économie française à tirer parti de la dynamique de la demande interne comme d’un environnement mondial qui demeure porteur
11/10/2006 [Points d’actualité]
Le coup d’Etat survenu en Thaïlande le mardi 19 septembre au soir devrait permettre de débloquerla situation d’impasse politique dans laquelle se trouvait le pays.
Par ailleurs, cette crise ne devrait pas avoir beaucoup d’impact sur l’économie réelle. En conséquence, nos prévisions de croissance pour la Thaïlande restent à l’heure actuelle inchangées.
Entre le deuxième trimestre 2005 et le deuxième trimestre 2006, le coût horaire de la main d’œuvre en France dans l’ensemble de l’économie hors services non marchands a augmenté de 3,5 %. La hausse du salaire direct est estimée à 3,7 % et celle des charges annexes aux salaires à 3,1 %. La progression du coût horaire de la main d’œuvre en France a encore été nettement plus rapide qu’en moyenne dans la zone euro où celle-ci ne dépasse pas 2,4 % et même qu’en moyenne dans l’ensemble de l’Union euro-péenne à 25 où celle-ci est ressortie à 3,1 %.
Le coût salarial horaire en France consolide sa supériorité relativement au coût moyen dans la zone euro (un peu plus de 12 %). Il dépasse de plus en plus le coût horaire de la main d’œuvre en Allemagne qui n’a augmenté que de 0,7 % sur les quatre derniers tri-mestres connus. La cherté relative du coût de la main d’œuvre en France pèse, toutes choses égales par ailleurs, sur la compétitivité-coût de l’appareil productif, poussant les entreprises à accentuer les gains de productivité au détriment de l’emploi
Au cours de l’été qui s’achève, la Chine est devenue le deuxième exportateur mondial derrière l’Allemagne, dépassant les Etats-Unis. Malgré des importations qui ont retrouvé davantage de vigueur, l’excédent commercial chinois n’en finit pas ainsi de battre record sur record, pesant de plus en plus crûment la question de la sous-évaluation du yuan.
14/09/2006 [Points d’actualité]