L’estimation de la croissance américaine au premier trimestre a été révisée en hausse. Elle ressort désormais à 5,3 % l’an au lieu de 4,8 %. Simultanément, les comptables nationaux ont confirmé leur estimation de la hausse des prix du PIB au rythme élevé de 3,3 % l’an qui contribue à expliquer une nouvelle augmentation du taux de marge des sociétés non financières qui se rapproche de son record historique.
Par ailleurs, le déficit public s’est à nouveau réduit tandis que les ménages ont continué à puiser de plus en plus dans leur épargne. A l’examen de ces comptes, il apparaît de plus en plus probable que la Fed n’en a pas fini avec le processus de resserrement monétaire. Celui-ci devrait se poursuivre même si les plus récents indicateurs confirment une modération de la consommation des ménages et l’inflexion du marché immobilier
Selon la première estimation de l’Economic and Social Research Institute, le PIB en volume n’aurait progressé que de 1,9 % l’an au premier trimestre 2006, en net ralentissement par rapport au rythme de 4,3 % enregistré en fin d’exercice 2005. La croissance est restée cependant équilibrée avec des exportations toujours très dynamiques mais une demande interne également soutenue qui prend le relais des échanges extérieurs pour entretenir la croissance
19/05/2006 [Points d’actualité]L’accroissement de 5 % de l’investissement industriel attendu pour 2006 ne permettra probablement pas d’inverser significativement la tendance à la contraction de la base industrielle installée en France, tendance qui s’est amorcée en 2002. Outre que cette progression des dépenses d’investissement reste encore timide au regard de l’amélioration, présente, du climat des affaires, seule une fraction très marginale de ces dépenses aura pour destination un accroissement des capacités de production dans l’industrie
18/05/2006 [Points d’actualité]
La croissance a été forte au premier trimestre 2006 en ressortant à 4,8 % l’an. Simultanément, la hausse des prix du PIB est restée vive en s’opérant au rythme de 3,3 % l’an. Aussi comprend-on à l’annonce de ces résultats que les taux d’intérêt à long terme se soient encore tendus, passant au-dessus de la barre des 5,1 % pour les obligations à dix ans du Trésor américain.
Les résultats de l’enquête d’avri lauprès des directeurs d’achat dans les secteurs manufacturiers et non manufacturiers montrent que la croissance n’a pas faibli au début du second trimestre et qu’elle se poursuit à un rythme supérieur à la tendance longue. Ceci n’empêche pas le change du dollar de continuer à s’affaisser
La croissance du PIB français en fin d’année dernière a été révisée à la hausse. Pour autant, cette croissance est restée insuffisante pour enrayer une dégradation des résultats des sociétés non financières qui est allée en s’amplifiant et qui tranche avec les annonces de résultats des grands groupes relayées dans la presse.
Pour sa part, le pouvoir d’achat du revenu des ménages a poursuivi son redressement notamment sous l’effet de l’accélération des prestations sociales sans que les ménages ne semblent pour autant en avoir une véritable perception