05/04/2006
La deuxième révision des comptes du quatrième trimestre 2005 a réservé une surprise de taille. En dépit de la modération de la croissance, celle-ci étant révisée à 1,7 % l’an au lieu de 1,6 %, les marges et les cash flows des entreprises ont continué de s’envoler.
Le taux de marge des seules sociétés non financières a pratiquement rejoint son plus haut de 1997 et n’est plus très éloigné de ses records historiques de 1965. Il se confirme ainsi que les entreprises ont les moyens financiers d’entretenir la dynamique de la croissance, ce qui pourrait amener le Système fédéral de Réserve à pousser plus loin le processus de resserrement monétaire.