Dans la philosophie chinoise, le yang représente le chaud, le yin, le froid. Dans la conjoncture française actuelle, le yang est du côté de la consommation, le yin du côté de la production. Comme le yin et le yang, consommation et production sont en relation d’interdépendance, chacun des deux portant l’autre en germe. Mais lequel l’emportera ? De la réponse dépendent les perspectives d’activité des prochains trimestres.
30/04/2015 [Lettre de Rexecode]Plusieurs mesures de politique économique ont été adoptées au cours des dernières années avec l’objectif de permettre une restauration des marges des entreprises et de diminuer le coût relatif du travail salarié. La mise en oeuvre du CICE a contribué à réduire l’écart franco-allemand de coût du travail dans les secteurs marchands. La montée en puissance du CICE, l’allègement de cotisations sociales famille et la suppression progressive de la C3S représentent d’ici 2017 un montant de 26 milliards d’euros. A partage de la valeur ajoutée inchangé entre rémunération du travail et résultats d’exploitation, le taux de marge des entreprises non financières regagnerait 2,2 points d’ici 2017.
30/04/2015 [Lettre de Rexecode]Le CICE et les premières mesures du Pacte de responsabilité auront un impact positif sur les marges des sociétés non financières et sur le coût du travail en France. D'ici 2017, ces mesures pourraient se traduire par 2,2 points de taux de marge supplémentaires (dont 1 point dès 2015). Elles permettent aussi de baisser les cotisations sociales de 80 centimes d'euro par heure pour les entreprises du secteur marchand.
30/04/2015 [Points d’actualité]Le recul de l’investissement dans la construction en France a été beaucoup plus prononcé qu'anticipé. En particulier, l’investissement des ménages a chuté de 6,7%, soit sa sixième année consécutive de repli. En dépit des diverses mesures de soutien, cette tendance ne devrait pas se renverser à court terme. L’investissement en logement des ménages se contracterait encore de 3,5% en volume en 2015.
20/04/2015 [Analyse et diagnostic]Le programme de stabilité 2015-2018 vise un déficit public équivalent à 2,7 points de PIB en 2017, conformément à la recommandation du Conseil Européen de mars. Le scénario macroéconomique paraît réaliste au vu de l’information conjoncturelle disponible. Les efforts à faire sur la dépense publique seront plus intenses qu’attendu jusqu’à présent. Ils restent encore largement à documenter.
16/04/2015 [Lettre de Rexecode]