L’encours brut des crédits bancaires aux sociétés non financières s’est établi à 770 milliards d’euros le 31 décembre 2009, soit 0,9 % au-dessous de son niveau du 31 décembre 2008. On rappelle que la valeur ajoutée des sociétés s’est contractée en 2009 de 1,4 %. L’encours de crédit a donc à peu près suivi l’évolution générale de l’économie. Au vu de ces données, il n’y a pas eu globalement de «credit crunch» d’origine bancaire. Il faut toutefois aller plus loin dans l’analyse pour comprendre à la fois le sentiment de raréfaction du crédit qui a été fortement ressenti, ainsi que les comportements économiques et financiers des acteurs économiques au cours de la récession.
03/02/2010 [Lettre de Rexecode]Notre industrie se contracte depuis dix ans, non seulement par rapport à l’industrie mondiale mais aussi, ce qui est moins acceptable, par rapport à l’industrie européenne. Ce constat préoccupant ne concerne pas nos grands groupes mondialisés qui réussissent bien sur le marché mondial. Il concerne la compétitivité du « territoire France ». Dans l’économie industrielle actuelle, la compétition entre territoires porte non seulement sur le produit final, mais aussi sur tous les maillons successifs de la chaîne de production (y compris les activités de services amont). Si le territoire est moins compétitif, l’industrie se désagrège à de nombreux niveaux. Il faut donc être très attentif aux facteurs de compétitivité transversaux.
13/01/2010 [Lettre de Rexecode]Les signes de stabilisation du marché de l’immobilier se sont multipliés depuis le début de l’automne même si les indicateurs d’activité du secteur de la construction en tant que tel témoignent encore d’une grande atonie. Porté par les mesures fiscales et incitatives, le marché du neuf avait déjà repris quelques couleurs depuis le printemps. Désormais, les signaux positifs gagnent le marché de l’ancien.
13/01/2010 [Lettre de Rexecode]Les relais du rebond industriel de la mi-2009 paraissent plutôt fragiles : consommation des ménages en produits manufacturés et niveau très bas des stocks sont à même de soutenir l’activité industrielle. Cependant cet effet de soutien semble plus s’exercer en faveur des importations qu’il ne dynamise la production industrielle locale.
13/01/2010 [Lettre de Rexecode]La chute de l’activité industrielle intervenue dès le printemps 2008 a laissé place à partir d’avril 2009 à une phase de récupération, mais ce redressement n'a pas pris d'ampleur. L’aptitude du système productif français à saisir les opportunités ouvertes par une consommation encore soutenue pose question.
12/01/2010 [A-noter]