Le rebond d’activité dans le secteur de la construction n’a pas encore eu lieu en France. Bien au contraire, l’année 2010 a mal débuté, tous les indicateurs réels étant encore en baisse, notamment la consommation de ciment. Quelques indicateurs avancés laissent envisager un possible retournement dans les mois qui viennent dans le bâtiment résidentiel (redressement des enquêtes, des prix, des autorisations de construire et des réservations chez les promoteurs).
14/04/2010 [Lettre de Rexecode]D’après la première évaluation des comptes des administrations publiques publiée par l’INSEE, le déficit public s’établit à 144,8 milliards d’euros en 2009, soit 7,5% du PIB (3,3 % en 2008). La dette publique atteint 1489 milliards d’euros (77,6% du PIB, 67,5 % en 2008). La dégradation du solde public s’explique par la hausse des dépenses et aussi, ce qui est atypique par rapport aux précédentes récessions, par la baisse des recettes.
01/04/2010 [Lettre de Rexecode]La parution des comptes nationaux trimestriels complets enrichit la compréhension des tendances de l’économie française en 2009. L’année écoulée est très atypique. La récession a été profonde avec un recul de 2,2 % du PIB. Pourtant une franche amélioration des résultats des sociétés non financières est intervenue (pour leurs opérations sur le territoire). Leurs profits bruts d’amortissement après impôts et avant distribution de dividendes ont progressé de 9,1 % en 2009 par rapport à 2008. Le pouvoir d’achat du revenu disponible brut des ménages a progressé pour sa part de 1,7 %, près de quatre points de plus que l’évolution du PIB. Le creusement du déficit public à 7,5 % du PIB est la contrepartie de ces évolutions.
01/04/2010 [Lettre de Rexecode]Un rebond d’activité a succédé à la récession. Son amplitude est très hétérogène selon les zones. Exubérant en Asie émergente, il s’est accéléré outre-Atlantique, il peine à s’amplifier en zone euro. Au-delà de cette phase de rebond, le cycle économique mondial ne nous paraît pas encore mûr pour une véritable reprise marquée par une progression vive de l’investissement et de l’emploi. Il se dirige plutôt vers une phase de croissance affaiblie (au moins dans les économies développées) expliquée par le mouvement de désendettement des acteurs privés puis publics et par l’arrivée à échéance des mesures de soutien budgétaire et monétaire.
31/03/2010 [Documents de travail]La dernière enquête mensuelle AFTE/Coe-Rexecode menée début mars 2010 auprès des trésoriers des grandes entreprises indique une pause dans l’amélioration des trésoreries observée depuis début 2009.
17/03/2010 [Lettre de Rexecode]