28/11/2013
Denis FERRANDA première vue, les turbulences financières de l'été 2013 n'ont pas affecté la croissance globale des pays émergents. En réalité, des divergences de trajectoire apparaissent en défaveur des économies présentant d'importants déséquilibres structurels. Elle devraient se prolonger en 2014.
Alors que les pays émergents ont contribué à près des 3/4 de la croissance mondiale au 3° trimestre, depuis deux ans, les performances de leurs marchés boursiers sont inférieures à celles des pays développés.
Les sorties de capitaux associées à l’anticipation d’un durcissement de la politique monétaire américaine ont particulièrement touché cet été les économies émergentes présentant les fragilités structurelles les plus marquées. Ces dernières (Amérique latine, Inde, Turquie, Russie, etc.) voient leur trajectoire de croissance ralentir.
Au total, en dépit du rebond chinois, la croissance des économies émergentes sera au mieux stabilisée en 2014 par rapport à 2013. La croissance pourrait même être un peu plus forte dans les économies développées. C'est probablement la principale explication au décalage de performance des marchés boursiers.
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