Le plan d’aide à la Grèce annoncé début mai porte sur un montant de 110 milliards d’euros sur trois ans, soit le montant des échéances de la dette publique grecque à l’horizon 2013. Il a été insuffisant pour empêcher l’accentuation des tensions sur les titres publics de plusieurs pays européens. Face à cette défiance, les autorités européennes ont annoncé le 10 mai un ensemble de mesures majeures.
10/05/2010 [Lettre de Rexecode]La BCE vient de publier les résultats de l’enquête réalisée en mars sur la distribution du crédit au premier trimestre 2010. Les conditions de crédit aux entreprises ne se durcissent plus, elles ne s’assouplissent toutefois pas encore.
10/05/2010 [Lettre de Rexecode]Les évolutions de l’emploi ont fortement divergé entre les pays européens au cours des deux dernières années. Les effectifs employés ont chuté de 9,1% depuis leur point haut en Espagne. Ils sont restés stables en Allemagne en dépit d’une contraction du PIB plus forte que dans l’ensemble de la zone euro. Le développement du chômage partiel a permis de contenir le recul des effectifs employés. Ce dernier a été de 2% en France depuis le précédent pic conjoncturel. Il se modère et l’emploi total pourrait se stabiliser au second semestre 2010. Sur plus longue période, la principale divergence porte sur la dynamique des taux d’emploi. En forte progression en Allemagne, en quasi-stagnation en France.Cette divergence reflète pour partie celle de choix de politique économique.
28/04/2010 [Lettre de Rexecode]
La crise de la dette grecque a pris une nouvelle tournure ces derniers jours. La révision du montant du déficit public enregistré en 2009 par Eurostat (à 13,6 % du PIB contre une estimation initiale à 12,7 %) a suscité de fortes turbulences sur les marchés.
L’issue traditionnelle d’une telle crise est une dévaluation du change, ce qui a aussi pour effet de renchérir la dette. Naturellement, la Grèce ne peut utiliser cette arme pour stimuler sa croissance, compte tenu de son appartenance à l’Union économique et monétaire. Pour que le ratio « dette publique/PIB » se maintienne à120 % du PIB à cinq ans (2014), il faudrait que la Grèce dégage un excédent primaire très élevé dès 2012. Ceci n’est pas impossible, mais impliquera une cure d’austérité sévère et durable.
La publication de l’indice de la production industrielle de la zone euro le 12 mars 2010 a surpris par la forte révision des chiffres passés. Ils ont, dans une large mesure, modifié le profil conjoncturel de la reprise en cours, observable depuis avril 2009 ainsi que le profil du retournement conjoncturel de fin 2007-début 2008.
22/03/2010 [Points d’actualité]