28/04/2010
La crise de la dette grecque a pris une nouvelle tournure ces derniers jours. La révision du montant du déficit public enregistré en 2009 par Eurostat (à 13,6 % du PIB contre une estimation initiale à 12,7 %) a suscité de fortes turbulences sur les marchés.
L’issue traditionnelle d’une telle crise est une dévaluation du change, ce qui a aussi pour effet de renchérir la dette. Naturellement, la Grèce ne peut utiliser cette arme pour stimuler sa croissance, compte tenu de son appartenance à l’Union économique et monétaire. Pour que le ratio « dette publique/PIB » se maintienne à120 % du PIB à cinq ans (2014), il faudrait que la Grèce dégage un excédent primaire très élevé dès 2012. Ceci n’est pas impossible, mais impliquera une cure d’austérité sévère et durable.