Le PIB de la zone euro a poursuivi sa progression au troisième trimestre, mais à un rythme un peu ralenti après un très fort deuxième trimestre (+1,5 % au taux annuel, après 3,9 %). Les pays dits « périphériques » peinent cependant à s’extraire de la récession et les marchés financiers ont de nouveau montré leur scepticisme quant à la soutenabilité des politiques budgétaires de certains d'entre eux.
18/11/2010 [Lettre de Rexecode]Depuis l’entrée dans la crise, les agents non financiers privés de la zone euro ont considérablement réduit leur recours au crédit. La baisse des taux d’intérêt a certes contribué à limiter ce mouvement au cours des derniers mois. Elle a surtout allégé la charge de la dette, tant pour les ménages que pour les entreprises. Cependant, le niveau des encours en proportion du revenu disponible brut pour les ménages ou de la valeur ajoutée pour les entreprises étant encore élevé, la phase de désendettement devrait se poursuivre. Les épisodes passés suggèrent néanmoins qu’une reprise durable dépend davantage des flux de crédits que du niveau absolu de l’endettement. La solvabilité des agents doit aussi être appréciée à travers une approche patrimoniale.
21/10/2010 [Analyse et diagnostic]Le ralentissement actuel de l'économie américaine ne devrait pas déboucher sur une rechute dans la récession, mais laisser place dès la fin 2010 ou dès le début 2011 à une modeste accélération qui prendrait de la vigueur au fil du temps.L’activité économique japonaise s’inscrit dans une phase de croissance amollie, mais les dépenses des entreprises puis des ménages devraient prendre progressivement le relais. Après un deuxième trimestre 2010 marqué par une vive accélération de la croissance de la zone euro, les enquêtes de conjoncture suggèrent qu’un léger ralentissement est en train d’intervenir.
16/09/2010 []Au deuxième trimestre 2010, le PIB de la zone euro a enregistré un net rebond (3,9 % en rythme annualisé). Pour partie, ce chiffre contrebalance un premier trimestre qui avait été marqué par des conditions climatiques défavorables. Ce bon résultat a par ailleurs été obtenu sur fond d’une grande dispersion entre les pays membres et avec en arrière-plan la persistance d’une défiance des investisseurs vis-à-vis de certains pays, fragilisés par une situation dégradée de leurs finances publiques.
10/09/2010 [Points d’actualité]La hausse des taux à 3 mois constitue donc un début de normalisation. Mais on peut y voir aussi une certaine méfiance mutuelle entre les acteurs du système bancaire, comme en témoigne le creusement de l’écart avec les taux au jour le jour.
13/07/2010 [Lettre de Rexecode]