Après un tour d’horizon de la conjoncture économique et financière mondiale et européenne, nous avons fait le point sur la situation économique et l'état des risques d'abord en Chine, puis dans les économies émergentes et au Royaume-Uni.
16/11/2022 [Réunions de conjoncture économique et financière]La hausse spectaculaire des prix de marché du gaz et de l’électricité aurait alourdi la facture énergétique des entreprises françaises de 16 Md€ en 2022 par rapport à 2019 et fragilisé un certain nombre d’entre elles. L’exposition sectorielle est disparate: si l’industrie est concernée au premier chef, les branches papier, métallurgie et chimie en particulier, certains services (transports ferroviaires, audiovisuel) sont aussi très exposés. Pour l’instant, ce choc semble en partie absorbé par les marges des entreprises affectées, mais c’est surtout en 2023 qu'il serait le plus vif.
15/11/2022 [Analyse et diagnostic]La bonne nouvelle sur le front de l'inflation aux Etats-Unis a contribué à une détente du change du dollar, alors qu'au Royaume-Uni le chiffre du PIB du 3e trimestre confirme que la récession est toute proche et risque du durer si la Banque d'Angleterre doit maintenir des taux élevés. Au niveau mondial, le PIB aurait progressé de 4,2% l’an au 3e trimestre.
14/11/2022 [Synthèse hebdo]La forte hausse des prix du gaz et de l’électricité affecte diversement les entreprises françaises selon leur intensité énergétique, leurs marges de manoeuvre financières et leur capacité à répercuter la hausse de leurs coûts dans leur prix de vente. Nous avons calculé, par secteurs d'activité, la hausse de prix conduisant à annuler l’excédent brut d’exploitation (EBE) à partir du tableau entrées-sorties de l'Insee. Le secteur de la sidérurgie est le plus exposé, une hausse de prix de 2% par rapport à 2019 suffisant à effacer son EBE.
03/11/2022 [Lettre de Rexecode]Alors que le "mini-budget" du gouvernement Truss avait semé la panique sur les marchés financiers britanniques fin septembre, la situation semble en grande partie revenue à la "normale" tant pour le taux souverain que pour la parité Livre sterling-dollar. Le Royaume-Uni n’est pas pour autant tiré d’affaire, la probabilité d’une récession à très court terme étant très élevée.
03/11/2022 [Lettre de Rexecode]