Aux Etats-Unis, le PIB a reculé de 1,4% l’an au 1er trimestre 2022. Ce recul relève en partie d'un trompe-l’œil car la demande intérieure a affiché une bonne tenue, avec même un rebond de l’investissement productif. La baisse du PIB provient de la dégradation du solde extérieur et d’un contrecoup lié aux variations des stocks. Les perspectives de l'économie américaine sont cependant assez dégradées alors que les tensions inflationnistes rognent le pouvoir d’achat du revenu des ménages.
28/04/2022 [Points d’actualité]Les records récents de taux d’inflation en Europe, accentués par la guerre en Ukraine, ont conduit les gouvernements à déployer un certain nombre de mesures d’aides publiques et de limitation de la hausse des prix de l’énergie, principalement à destination des ménages. Assez similaires dans leur nature mais variables dans leur ampleur, ces dispositifs devraient occasionner des écarts important dans les trajectoires de prix et de pouvoir d’achat des ménages selon les pays. Ces compensations sont plus généreuses en France et en Allemagne, où la moitié du choc énergétique est pris en charge pour les ménages.
28/04/2022 [Analyse et diagnostic]Le taux d’inflation américain a atteint à 8,5 % sur un an, du jamais vu depuis le début des années 1980. En France, la liquidité et la trésorerie des entreprises françaises semblent se dégrader du fait du choc de coûts, même si ce dernier est plus amorti qu'ailleurs.
19/04/2022 [Synthèse hebdo]Les salaires moyens augmentent rapidement aux Etats-Unis mais moins que les prix à la consommation. En termes réels, ils reculent depuis le printemps 2021 et progressent moins vite que la productivité depuis 2010. Les marges des entreprises américaines pâtiraient ainsi plutôt de la vive hausse des prix des intrants que de la hausses des salaires.
01/04/2022 [Lettre de Rexecode]La courbe des taux souverains américains s’est en partie et brièvement inversée, le taux à 2 ans ayant dépassé le taux à 10 ans. L’écart entre les taux à 30 ans et à 1 an est cependant toujours positif, bien qu’en recul. Cette inversion entre taux courts et longs est considérée par les marchés financiers comme le signal d’une récession probable dans les 6 à 24 mois suivants car elle a précédé la quasi-totalité des récessions passées.
01/04/2022 [Lettre de Rexecode]