Ce webinaire traitait de trois questions saillantes de la conjoncture économique et financière de l'automne : (1) Le rebond économique est-il menacé par les pénuries en Europe ? (2) Assiste-t-on à un choc de prix transitoire, ou bien y a t-il un risque de retour durable de l'inflation, voire de stagflation? (3) Quel sera l'impact de la sortie des dispositifs de soutien publics adoptés pendant la pandémie de Covid en faveur des ménages et des entreprises ? Les cas comparés des États-Unis et de la France.
17/11/2021 [Réunions de conjoncture économique et financière]La Fed a annoncé, comme attendu, une réduction de 15 milliards de dollars de ses achats mensuels nets de titres publics (tapering). Cette baisse serait reconduite chaque mois dans les mêmes proportions jusqu’à la mi-2022, date à partir de laquelle la taille de son bilan serait stabilisée. Une hausse des taux directeurs est attendue plutôt pour la fin 2022. La Banque centrale maintient en effet que l’envolée de l’inflation est transitoire (elle reviendrait quasiment à sa cible de 2% d’ici un an) et ne nécessite pas de hausse prochaine des taux. De leur côté, les marchés financiers anticipent toujours un niveau relativement modéré d’inflation à moyen terme (2,5%).
05/11/2021 [Points d’actualité]Le PIB a subi un coup de frein aux États-Unis mais a nettement rebondi en France au 3ème trimestre. Néanmoins, le tapering américain devrait bien démarrer après la réunion de la Fed des 2-3 novembre.
02/11/2021 [Synthèse hebdo]Moteur traditionnel de la croissance américaine, la consommation des ménages a dépassé de 3,5% son niveau d’avant-crise Covid au 3e trimestre 2021, contre +1,4% pour le PIB. La plupart des mesures exceptionnelles qui ont soutenu le pouvoir d'achat des ménages depuis la crise sont désormais révolues et le Plan Biden, qui n'est pas encore voté, sera moins favorable. Or l'impact négatif du retrait du soutien budgétaire ne sera probablement qu’en partie atténué par l’amélioration du marché du travail et les hausses de salaires en 2022.
02/11/2021 [Lettre de Rexecode]La croissance de l'économie américaine a nettement ralenti au 3e trimestre (+2,0% sur un trimestre en rythme annualisé après +6,7%). La consommation des ménages se modère et surtout, sa composition se transforme. La consommation de biens, très soutenue pendant les périodes de confinement, se contracte désormais, tandis que la consommation de services progresse et se rapproche de son niveau d'avant pandémie. L’investissement productif ralentit fortement et celui des ménages recule. La demande extérieure tire la croissance vers le bas pour le cinquième trimestre consécutif.
28/10/2021 [Points d’actualité]