23/08/2011
Le stress reste intense sur les marchés d’actions qui ont rechuté en fin de semaine passée. Même si la situation sur le marché monétaire dans la zone euro n’est pas comparable à celle d’il y a trois ou quatre ans, la défiance entre banques et vis à vis des valeurs bancaires tend à s'exacerber.
Le financement de l'économie risque d'en être affecté. Associé aux pertes de richesse consécutives à la chute boursière, c'est un facteur négatif pour les perspectives économiques à court terme.
Au plan mondial, la production industrielle poursuit son rebond et les prix à la consommation sont restés stables en juin. Le processus d’accélération de l'inflation s'est arrêté et a commencé de se renverser. C’est un facteur positif pour la demande des ménages dans les pays émergents et développés.