En zone euro, l’emploi a progressé de 0,3% au 3° trimestre 2023 alors que le PIB en volume a reculé de 0,1%. La productivité du travail dans l’ensemble de l’économie s'est à nouveau dégradée, qu'on l'observe par emploi ou par heure travaillée, et reste inférieure à son niveau de la fin 2019, avant la crise sanitaire. Le contraste avec les gains toujours significatifs enregistrés aux Etats-Unis est saisissant, et contribue à expliquer pourquoi le PIB américain a retrouvé sa tendance pré-Covid, à l'inverse de celui de la zone euro. Nous examinons les origines de cet écart et ses conséquences pour l'économie européenne.
17/11/2023 [Points d’actualité]Pour la première fois depuis le début d’année 2021, le PMI synthétique de l’emploi en zone euro est passé en zone de contraction en septembre 2023. D'autres signaux semblent indiquer que la surprenante résilience du marché du travail, qui a perduré en 2023 malgré la stagnation de l'activité européenne, semble arriver en bout de course.
02/11/2023 [Lettre de Rexecode]Pour la première fois après dix hausses consécutives, la BCE n’a pas relevé ses taux directeurs à l’issue de sa réunion de politique monétaire du 26 octobre. Mais les baisses de taux ne sont certainement pas pour tout de suite. Il faudra sans doute pour cela que le ralentissement de l’activité produise des effets significatifs sur le marché du travail, qui reste nettement plus tendu qu’avant la Covid-19.
30/10/2023 [Points d’actualité]Les inquiétudes en matière de coûts de l’énergie, qui portaient principalement sur le gaz naturel, se sont déplacées vers le pétrole. Le cours du Brent dépasse actuellement les 90 dollars, quand il avoisinait 75 dollars au printemps. Quel est le risque de voir cette hausse perdurer sachant que les perspectives économiques mondiales sont mitigées ? Dans l'hypothèse où les prix du pétrole se maintiennent à ce niveau, quelle sont les conséquences sur les prévisions de croissance et d'inflation pour l'Europe ?
03/10/2023 [Lettre de Rexecode]Les prélèvements nets sur les entreprises sont plus élevés en France que dans les autres grands pays européens, la fiscalité locale de production y contribuant largement. L'état des lieux actualisé de ces impôts montre un différentiel persistant de compétitivité en défaveur de la France, malgré les importantes baisses intervenues depuis 2021. Après la suppression de la CVAE annoncée pour 2027, la France devrait se situer à mi-chemin entre l’Espagne et l’Italie, mais loin devant l’Allemagne et les Pays-Bas, sous réserve de l’évolution des autres postes de la fiscalité locale.
19/09/2023 [Documents de travail]