Fin 2022, le consensus des prévisionnistes attendait une stagnation, voire une légère contraction de l’activité en zone euro pour 2023. La tonalité a changé, en raison notamment de la détente sur les prix du gaz et de l'électricité, et de premières révisions à la hausse des prévisions de croissance apparaissent. Pourtant, l'inflation n'est pas prête de rentrer dans sa boite: le choc passé de prix a été suffisamment ample et prolongé pour susciter des effets de propagation dans l’ensemble du système productif. Nous maintenons notre prévision prudente d’une année 2023 sans croissance, notamment en France où le comportement des entreprises sera déterminant.
02/02/2023 [Lettre de Rexecode]Membre de l'Union européenne depuis 2013, la Croatie a rejoint l'union monétaire le 1er janvier 2023. Son apport au PIB de la zone euro est modeste (+0,47%) alors qu'elle accuse un net écart à la moyenne en terme de PIB réel par habitant. Ce dernier représentait 43% de celui de la zone euro en 2021. Avec l'adoption de l'euro, les échanges commerciaux de la Croatie avec l'UE, de loin son principal partenaire, devraient encore s'intensifier.
02/02/2023 [Lettre de Rexecode]La BCE a décidé de poursuivre au même rythme le mouvement de relèvement de ses taux directeurs initié en juillet dernier. Malgré plusieurs facteurs de désinflation, venant notamment des prix de l’énergie, et le net ralentissement de l’activité, l’inflation sous-jacente (excluant les éléments volatils que sont l’énergie, l’alimentation, l’alcool et le tabac) reste encore loin de la "zone de confort" de la BCE, affichant en janvier 2023 une variation de 5,2% sur un an, mais aussi sur 3 mois en rythme annualisé.
02/02/2023 [Points d’actualité]Les incertitudes sur les conditions de l’approvisionnement en gaz naturel ont eu plusieurs conséquences en Europe, d'abord sur les prix du gaz et de l'électricité qui se sont envolés, ensuite sur la reconstitution des stocks, maximale à l'approche de l'hiver 2022, et enfin sur les comportements de consommation, des entreprises en particulier. La production des secteurs intensifs en énergie a chuté et s’établit 4 points sous son niveau de fin 2019, quand l'industrie est 6 point au-dessus. La contrepartie est une détente du prix de marché du gaz, qui reste trois fois plus élevé que sa moyenne historique.
06/01/2023 [Lettre de Rexecode]