Les cours du baril de pétrole ont pris le relais de ceux des matières premières industrielles pour entretenir un mouvement haussier des prix. Son impact est variable selon les secteurs d’activité car il dépend du poids des achats intermédiaires de ces produits dans les processus de production. Pour les branches marchandes (hors immobilier et services financiers) dans leur ensemble, nous estimons que la hausse des prix équivaut à un prélèvement supplémentaire de 25 milliards€ par rapport à 2020, mais de 1 milliard comparé à 2019.
16/07/2021 [Points d’actualité]L’indice des prix à la consommation a progressé de 5,4% sur un an en juin aux Etats-Unis, soit la plus forte hausse en 13 ans. Les prix des véhicules d’occasion y ont fortement contribué, avec une hausse de plus de 45% sur un an. D’autres biens et services, pour lesquels la demande a bondi avec la réouverture de l’économie, ont aussi favorisé la hausse moyenne des prix. Ces chiffres devraient alimenter les débats au sein de la Fed sur la future réduction du rythme d’achats nets d’actifs.
15/07/2021 [Points d’actualité]La Banque centrale coréenne a revu ses prévisions de croissance à la hausse à 4% en 2021, soit un point de plus par rapport à mars dernier. Plusieurs institutions multilatérales ont fait de même. Nos prévisions sont aussi proches de 4%. L’optimisme sur la Corée du Sud s’explique par le dynamisme des exportations. Toutefois, la capacité de rebond de la consommation reste limitée à court terme.
12/07/2021 [Points d’actualité]Après une évaluation entamée début 2020 mais différée par la pandémie, la première revue stratégique de la BCE depuis celle de 2003 a débouché sur trois décisions qui ne changeront pas la donne à court terme. La définition de la cible d’inflation évolue à la marge, mais on voit mal par quel procédé le fait de relever un objectif qui a été manqué pendant sept années consécutives permettra de mieux l’atteindre. Le Conseil des gouverneurs a par ailleurs approuvé un plan d’action sur le changement climatique.
09/07/2021 [Points d’actualité]Si les créations nettes d’emploi sont dynamiques aux États-Unis, la participation au marché du travail reste basse par rapport à la situation antérieure à la pandémie. Il subsiste donc plus de ressources inutilisées sur le marché du travail que ce que la seule statistique du taux de chômage semble indiquer. Cela explique sans doute en partie pourquoi les salaires horaires progressent de manière plutôt mesurée.
05/07/2021 [Points d’actualité]