L’économie allemande est entrée en récession technique, la confirmation d’un recul du PIB de -2,2% au 1er trimestre 2020 s’accompagnant d’une révision à la baisse à -0,1% pour le 4e trimestre 2019. Pour autant, le choc négatif du COVID-19 a été deux fois moins fort en Allemagne qu'en France. Un confinement général plus tardif explique la moitié de l’écart mais son intensité a aussi été moindre en Allemagne, avec des différences importantes dans certains secteurs. La divergence entre les deux pays devrait s’amplifier au 2e trimestre.
26/05/2020 [Points d’actualité]La chute de l’activité au 1er trimestre 2020 a été similaire à celle enregistrée au 4ème trimestre 2008, qui avait été la baisse la plus forte durant la crise de 2008-2009. La chute de la consommation s’accentuera au 2ème trimestre, comme le recul de l’investissement.
13/05/2020 [Points d’actualité]En février dernier, la Corée du Sud était le deuxième foyer de contamination de Covid-19 après la Chine. Mais, en peu de temps, le nombre de nouveaux cas par jour est tombé, et ce sans la mise en place de mesures de confinement. La Corée du Sud a reçu des éloges sur sa gestion de la crise sanitaire. Cette réussite est aussi reflétée dans les comptes nationaux. L’émergence de nouveaux cas pourrait cependant de nouveau mettre la Corée à l’épreuve.
13/05/2020 [Points d’actualité]L’une des inconnues posées par la crise du Covid19 est la manifestation de conséquences inflationnistes ou au contraire désinflationnistes. Un effet ciseaux se dessine entre prix de l’énergie et prix de l’alimentation. Il déterminera l’évolution de l’indice d’inflation, les autres catégories de prix étant beaucoup plus rigides. L’effet baissier des prix de l’énergie devrait vraisemblablement l’emporter, cette année du moins.
30/04/2020 [Points d’actualité]Consécutive à l'épidémie de coronavirus et aux mesures de confinement, la chute d’activité en France au 1er trimestre est inédite : -5,8% soit -21% en rythme annualisé. Elle sera plus forte au 2e trimestre avec une période de confinement plus longue. Alors que l’investissement se contracte deux fois plus vite que la consommation des ménages, la construction affiche le plus fort recul d'activité (-12,6% non annualisé). L’industrie manufacturière et les services marchands pâtissent d’un recul comparable à celui du PIB.
30/04/2020 [Points d’actualité]