Redoutée en début d'année, la récession a épargné les économies occidentales en 2023, sauf exceptions. La croissance a même dépassé son potentiel aux Etats-Unis, l'activisme budgétaire se doublant d’une dynamique forte de l’investissement productif. Deux leviers actionnés avec succès par la Chine, la compétitivité extérieure palliant le faible rebond post-Covid. L'Allemagne, dont le modèle industriel vacille, a connu une récession de faible intensité, contribuant au ralentissement européen. Les marchés boursiers ont bien résisté aux hausses de taux d'intérêt qui ont pesé lourdement sur la valeur des actifs immobiliers.
25/01/2024 [Bilan de l'année]Parmi les faits marquants de la semaine, aux États-Unis, les ménages sont plus optimistes et leurs dépenses toujours vigoureuses, ce qui contribue à exacerber la prudence des marchés financiers sur la possibilité d’une baisse des taux directeurs de la Fed dès mars. En Europe, la désinflation se poursuit mais sur fond de perspectives de demande dégradées. En Chine, la Banque centrale n’a pas baissé ses taux dans un contexte de risque de déflation.
22/01/2024 [Synthèse hebdo]Après un tour d’horizon de la conjoncture mondiale et en France, nous avons traité trois grandes questions touchant l’environnement macro-financier en 2024: (1) Les marchés boursiers qui ont rebondi fin 2023 sont-ils trop optimistes sur les perspectives de taux d'intérêt et de profits des entreprises (2) Déjà touché par le resserrement monétaire et du crédit, comment le marché immobilier résidentiel et commercial va-t-il évoluer, tant en termes de transactions que de prix (3) Malgré la remontée abrupte des taux et l'alourdissement de la dette publique, spreads et taux souverains sont restés sages, notamment en zone euro. Quel est le risque de voir ressurgir le risque souverain en 2024?
17/01/2024 [Réunions de conjoncture économique et financière]Le scénario d’une croissance modeste semble plutôt confirmé en ce début 2024, sur fond du recul de l'inflation à des rythmes disparates selon les zones et secteurs d'activité, et dont la poursuite dépendra surtout des prix des services. Peu allante, l’industrie européenne pourrait voir sa compétitivité pâtir de l’écart des prix de production qui s’est creusé avec ses grands concurrents (Etats-Unis, Japon, Chine) depuis la crise sanitaire.
15/01/2024 [Synthèse hebdo]Alors que les indicateurs conjoncturels américains suggèrent une progression limitée de l’activité au tournant de l’année 2024, le plongeon de la sous-composante emploi de l’indice ISM des services aux Etats-Unis en décembre pourrait expliquer le virage rapide des éléments de discours de la Fed. En zone euro et en France, le climat de l’emploi continue de se porter un peu mieux que celui des affaires, ce qui peut expliquer le retard à l’allumage de la BCE par rapport à la Fed. Enfin, la situation géopolitique en mer Rouge provoque le doublement des taux de fret maritime sur les conteneurs.
08/01/2024 [Synthèse hebdo]