Alors que la croissance s'est désynchronisée à l’échelle mondiale, trois scénarios se dessinent. Le premier concerne les Etats-Unis dont l'économie progresse à vive allure mais au prix de tensions qui risquent de la faire capoter en 2019 ou 2020. Le deuxième s'applique à la zone euro dont la croissance ralentit mais devrait se maintenir sur un rythme plus soutenable. Le troisième se déclinera dans les pays émergents. Les risques locaux déboucheront pour les plus fragiles sur moins de croissance, sinon une récession, et pour les autres, dont la Chine, sur une modération de l’activité.
20/09/2018 [Lettre de Rexecode]Les sanctions économiques américaines à visée diplomatique se multiplient depuis quelques années, s’imposant comme une variable de l’équation économique mondiale. Elles peuvent être formulées par une pluralité d’acteurs (présidence, ministères, Congrès, Justice), ce qui les rend imprévisibles. Lorsqu’elles incluent des mesures dites "secondaires", leur impact sur certains pans de l’économie mondiale peut être sérieux. Pour l'heure, les multinationales européennes et même chinoises sont largement démunies face à ce risque.
20/09/2018 [Analyse et diagnostic]Si la balance globale des risques a plutôt penché dans un sens négatif au cours de l’été, la croissance américaine ne faiblit pas. Ce constat nous amène à conserver le scénario d’un ralentissement graduel de l’activité mondiale que nous privilégions depuis plusieurs trimestres. Il s’opérera à mesure de la montée des tensions inflationnistes, notamment aux Etats-Unis, et des réactions de politiques monétaires qui s’en suivront.
12/09/2018 [Perspectives économiques]