Partie de Turquie, la défiance à l’encontre des économies émergentes s’est étendue à l’Argentine, l’Inde, l’Afrique du Sud, l’Indonésie et, à un degré moindre, au Brésil, prenant la forme d’une dépréciation marquée de leurs devises. Outre le contexte international, des circonstances locales alimentent cette défiance et notamment l’incontournable contrainte du financement extérieur en présence de déficits courants accrus. Si les risques de contagion financière globale nous paraissent limités, ces chocs de change contribueront au ralentissement de la croissance mondiale.
06/09/2018 [Lettre de Rexecode]Les divergences des rythmes de croissance s’accentuent à l’échelle mondiale. Dynamique aux Etats-Unis, l’activité est stabilisée sur un régime affaibli en zone euro. Elle pourrait décélérer dans les économies émergentes, notamment en Chine. Menacée par les tensions commerciales qui se sont envenimées pendant l’été, la croissance mondiale pourrait perdre un peu d’altitude. C’est à nouveau le déroulement du cycle américain qui donnera le tempo.
23/08/2018 [Lettre de Rexecode]
En raison de sa taille et du rôle prépondérant de sa monnaie, l'économie américaine dicte traditionnellement le tempo de l'économie mondiale. Depuis l’élection de D. Trump en novembre 2016, la multiplication des sanctions économiques et financières américaines est une source croissante de déstabilisation de l’économie mondiale, en raison des conséquences tant sur le commerce international, que sur les marchés financiers ou énergétiques.
23/08/2018 [Lettre de Rexecode]