Alors que la légère reprise de l’inflation observée au cours des derniers mois doit beaucoup à la hausse des prix de l’énergie, la maîtrise de certains déterminants internes de l’inflation à court terme conduisent à tempérer les tensions inflationnistes : il est probable qu’à court terme, les pressions inflationnistes soient, au moins partiellement, contrebalancés par la persistance d’effets de discipline des prix.
07/07/2005 [Analyse et diagnostic]La croissance française au premier trimestre a été révisée à la hausse. Cette révision consacre un peu plus le dualisme de l’économie française entre une demande interne qui reste bien orientée et une compétitivité sur les marchés extérieurs qui continue de s’éroder. Par ailleurs, le creusement du besoin de financement des sociétés non financières se double d’une réduction de la capacité de financement des ménages
30/06/2005 [Points d’actualité]De 1976 à 1996, l’emploi en France avait augmenté de un million. De 1996 à 2001, il a augmenté de deux millions. Les causes de cette amélioration sont connues (effet retardé des baisses de charges « offensives » sur les bas salaires, effet provisoire de la réduction de la durée du travail, forte croissance économique due notamment au niveau très bas de l’euro). Les facteurs favorables ont disparu
29/06/2005 [Lettre de Rexecode]L'idée que le partage de la valeur ajoutée aurait été "trop défavorable" aux salariés et donc à la consommation ces dernières années a été relancée quand plusieurs grandes entreprises ont annoncé de fortes hausses de résultats en 2004. Cette thèse n'est pas fondée en théorie, ni confirmée par l'observation. En 2004, le pouvoir d'achat du revenu disponible brut des ménages a certes moins progressé que le PIB (-1,2 point) mais cet écart, classique en phase de reprise, s'explique au 2/3 par le cycle de productivité et pour 1/3 par une hausse des prix à la consommation supérieure au prix de la valeur ajoutée, en raison notamment du renchérissement du pétrole. La croissance a surtout reposé sur la demande interne, en particulier sur la consommation des ménages, mais a été freinée par le fort recul de la compétitivité.
16/06/2005 [Documents de travail]Nous envisagions il y a un an un taux de croissance mondial de 3,9% pour 2005 et de 3,5% pour 2006. Nos prévisions actuelles sont 4,2% en 2005 et 3,7% en 2006, c’est-à-dire extrêmement proches de celles d’il y a un an.
16/06/2005 [Lettre de Rexecode]