Si le recul du PIB au 1er trimestre ait été moins brutal en Allemagne, l’impact du Covid-19 sur le marché du travail n’en est pas moins palpable. Comme lors de la crise de 2008-2009 où il avait été crédité de la faible hausse du taux de chômage, le dispositif fédéral de Kurzarbeit est entré en action. L’activité partielle a notamment concerné 25% des employés des services aux entreprises, 31% de ceux de l’industrie manufacturière et seulement 4% de ceux de la construction. Une utilisation nettement plus limitée qu’en France.
04/06/2020 [Lettre de Rexecode]L’économie allemande est entrée en récession technique, la confirmation d’un recul du PIB de -2,2% au 1er trimestre 2020 s’accompagnant d’une révision à la baisse à -0,1% pour le 4e trimestre 2019. Pour autant, le choc négatif du COVID-19 a été deux fois moins fort en Allemagne qu'en France. Un confinement général plus tardif explique la moitié de l’écart mais son intensité a aussi été moindre en Allemagne, avec des différences importantes dans certains secteurs. La divergence entre les deux pays devrait s’amplifier au 2e trimestre.
26/05/2020 [Points d’actualité]L'indice PMI manufacturier mondial a chuté à 39,7 en avril. Si la récession est mondiale, elle frappe davantage les salariés américains que les européens et, au sein de la zone euro, elle est moins forte en Allemagne, où la production industrielle ne chute "que" de 9,2% en mars.
11/05/2020 [Synthèse hebdo]Adopté le 11 mars, le décret "Cura Italia" contient des mesures de soutien à l'économie et au système de santé (chômage partiel, aides aux familles et aux travailleurs...). D'abord évalué à 1,4% du PIB son coût est désormais estimé au double. Début avril, un second décret a étendu les mesures d’allègement des contraintes de liquidité pesant sur les entreprises. Le Gouvernement envisage aussi la nationalisation d'Alitalia. L’empreinte budgétaire de ces mesures et de la récession promet d’être massive.
05/05/2020 [Lettre de Rexecode]En attendant la parution le 15 mai de la première estimation du PIB allemand au 1er trimestre, on peut déduire de celle pour la zone euro que le recul du PIB a avoisiné 2% "seulement" sur un trimestre en Allemagne, contre 5,8% en France et 3,8% dans l’ensemble de la zone euro. C'est en partie la conséquence d’un confinement un peu plus tardif (22 mars contre 17 mars en France), mais aussi d’un soutien budgétaire massif.
05/05/2020 [Lettre de Rexecode]