La crise du Covid-19 est une crise de la mobilité, qui affecte durement le secteur touristique. Nus avons essayé de prendre en compte l’impact de cet arrêt des flux internationaux sur la consommation touristique en comptabilisant les effets de report sur le tourisme domestique. Les pays émergents dépendants d’un tourisme étranger dont le pouvoir d’achat dépasse le leur subiraient un choc massif (Turquie, Thailande) , d’autres pays développés exposés au tourisme seraient impactés significativement (Grèce, Espagne, Italie et France). Enfin, certains pays dont la balance touristique était très déficitaire pourraient étonnamment sortir gagnants : c’est le cas de la Chine et de l’Allemagne.
02/07/2020 [Lettre de Rexecode]Les banques centrales vont jouer un rôle primordial dans l’absorption du choc subi par les finances publiques des économies développées avec la crise du Covid-19. Un nouveau régime associant paradoxalement endettement plus élevé et taux d’intérêt plus faibles s’installerait après 2020. Dans un tel contexte, l’objectif de stabilité des prix jusqu’ici primordial dans l’action des banques centrales sera concurrencé par l’objectif implicite de soutenabilité des dettes publiques.
19/06/2020 [Perspectives économiques à moyen terme]Il pourrait être tentant de penser que le déconfinement s’accompagne rapidement d’un retour à la normale des cours pétroliers. Ce n’est pas le scénario que nous privilégions, car les atteintes à la mobilité des hommes et des marchandises, laquelle représente 57% de la demande pétrolière mondiale, s’annoncent durables. Dans le même temps, l’ajustement à la baisse de la production pétrolière a certes été massif mais n’a pas empêché la constitution de stocks énormes au 1er semestre, qui mettront du temps à se résorber.
11/06/2020 [Analyse et diagnostic]