Séisme de Tohoku au Japon : soutien temporaire du secteur de la construction ?
- Réunion construction-immobilier - avril 2011
18/04/2011
Vu l’ampleur des dégâts occasionnés par le séisme du 11 mars 2011, une rechute de l'activité de la construction est probable au Japon. L'exemple du tremblement de terre de Kobe en 1995, laisse espérer, dans un deuxième temps, un rebond de l’activité. La question est de savoir s'il sera durable.
Au Japon, l’activité dans les secteurs de la construction et de l’immobilier a montré quelques signes timides de redressement en 2010 et au cours des deux premiers mois de l’année 2011.
Le violent séisme et le tsunami, qui ont durement frappé le Nord-Est de l’archipel le 11 mars dernier, sont venus changer la donne.
L’ampleur des dégâts subis par les infrastructures et les bâtiments résidentiels laissent supposer, dans un premier temps, avec la désorganisation de l’activité, une rechute. Celle-ci pourrait être suivie, dans un deuxième temps, par un rebond de l’activité de la construction comme après le tremblement de terre de Kobe en 1995.
La question est de savoir combien de temps cet élément de soutien de l’activité pourrait s’exercer. On peut penser que pour le seul marché immobilier, celui-ci devrait être limité. La faiblesse de la demande, en raison la persistance des risques déflationnistes et la prudence des établissements bancaires, continuerait de peser sur les prix.
