24/03/2011
Les dégâts matériels considérables causés par le séisme de Tohoku survenu le 11 mars 2011 au Japon et les accidents nucléaires qui ont suivi, risquent de contrarier le redémarrage d'une économie japonaise à peine sortie de la récession
Tremblement de terre, tsunami, accident nucléaire majeur, le Japon doit faire face à des évènements dont la conjonction est d’une gravité exceptionnelle .
Il est encore trop tôt pour évaluer le bilan de la catastrophe. Son coût financier pourrait dépasser le montant record de 125 milliards de dollars, atteint après le passage de l’ouragan Katrina aux Etats-Unis en 2005.
Un premier bilan gouvernemental publié le 23 mars, fait état d'un coût de 198 à 309 milliards de dollars (3,6 % à 5,7 % du PIB 2010).
La gravité des dégâts matériels et la crise nucléaire risquent de remettre en question le redémarrage de l'économie, alors que le Japon sortait à peine de la récession .
L’impact sur l'Asie émergente serait modeste et de courte durée selon la Banque Mondiale .
Tableaux disponibles dans ce Propos (document réservé aux adhérents) :
- Les 10 catastrophes naturelles les plus "coûteuses" en nombre de victimes
- Les 10 catastrophes naturelles les plus "coûteuses" en dégâts matériels
- Bilan des tremblements de terre au Japon : Kobe (1995) et Tohoku (2011)
- Les principaux secteurs industriels touchés par le séisme : automobile, pétrole, électricité, nucléaire, gaz, chimie, électronique
- Japon : production d'électricité en 2010
- Japon : consommation d'énergie primaire en 2008
Asie émergente :
- Exportations de marchandises en 2009 - par destinations (en % du PIB)
- Importations de marchandises en provenance du Japon en 2009 (en % du PIB)