24/01/2013
Au delà de mouvements trimestriels de faible ampleur, le niveau de l’activité économique en France paraît rigoureusement stable depuis le début de l’année 2011. Aucun élément ne permet d'anticiper une amélioration pour 2013.
Le volume du PIB n'a probablement presque pas progressé en France sur l’ensemble de l’année 2012 (0,1% l'an). Au delà de mouvements trimestriels de faible ampleur, le niveau de l’activité paraît même rigoureusement stable depuis le début de l’année 2011.
Les moteurs interne et externe de l’activité font défaut. Les exportations en volume stagnent depuis la fin 2011. Mesurées en valeur, elles ont rechuté durant l’automne. La consommation des ménages est stable ; les dépenses d’investissement des entreprises et des ménages sont reparties à la baisse.
En 2013 le PIB se contracterait de 0,1%. L'alourdissement des prélèvements obligatoires sur les entreprises (+13,1 milliards, soit 5,2% de leurs profits bruts) comme sur les ménages (+14,8 milliards, soit 1,1% de leur revenu disponible brut) pèsera sur la demande interne. L’aléa majeur associé aux évolutions du marché de l’immobilier fait en outre peser un risque baissier supplémentaire. Faute de croissance, le taux de chômage (au sens du BIT) poursuivrait son ascension pour atteindre 10,7% de la population active fin 2013.