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Chine : retour sur la controverse du "surinvestissement"

- Réunion de conjoncture économique et financière, Février 2013

22/02/2013

En Chine, bien que l’investissement ait de nouveau ralenti en 2012 son poids dans le PIB demeure élevé et la question du surinvestissement reste donc posée. Si elle peut être écartée au niveau global, il existe des surcapacités de production dans certains secteurs.

En Chine, la progression de l’investissement a de nouveau ralenti en 2012, malgré les mesures de soutien mises en place à partir de l’été. Le poids de l’investissement dans le PIB s'établit à un peu plus de 44% en 2012, comme en 2011. Il est en baisse depuis son record de 2009 (46 %) mais demeure élevé. La question du surinvestissement reste donc posée.

Au niveau global, le risque de surinvestissement peut être écarté. D’une part, l’efficacité du capital investi, même en baisse, reste très supérieure à celle des pays industrialisés. D’autre part, le stock de capital est celui d’un pays en transition.

Des déséquilibres existent néanmoins au plan sectoriel. Dans le secteur des infrastructures, les besoins d’investissement sont encore élevés au vu de la démographie et du degré de développement du pays. A l'inverse, l’industrie "lourde" est confrontée à des surcapacités productives qui se sont aggravées depuis 2009 avec la mise en place d’un plan massif de relance à l’automne 2008.

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