Ouverte en Chine, puis aux Etats-Unis et enfin en zone euro, la phase de vif rebond ou plutôt de rattrapage de l’activité perdue au cœur de la crise sanitaire, s’achève dans le même ordre. La plupart des économies devraient rejoindre, d’ici fin 2022, leurs rythmes tendanciels de croissance pré-Covid. La perte de PIB qui restera alors par rapport aux niveaux attendus avant crise contrera au moins à court terme les forces inflationnistes, les capacités de production ayant été préservées durant la récession au prix d'une hausse de l'endettement public et privé.
17/09/2021 [Perspectives économiques]Alors que la situation sanitaire mondiale semble se détendre, la crainte de voir les bouffées actuelles de hausse des prix muter en un processus inflationniste revient au premier plan. Les derniers indicateurs envoient des signaux mitigés, en Europe ou en Chine notamment, mais les tensions sur les recrutements rendent la question plus aigüe aux Etats-Unis.
13/09/2021 [Synthèse hebdo]En Chine, l'indice Caixin du climat des affaires a basculé en territoire de contraction, tandis qu'en zone euro les indices PMI, toujours élevés mais en léger repli, signalent que le pic du rebond vient probablement d'être passé. Aux Etats-Unis les créations d’emploi ont déçu mais cela ne devrait pas altérer significativement la stratégie de la Fed.
06/09/2021 [Synthèse hebdo]Le pic de croissance a été atteint en Chine au début de l’année 2021, au printemps aux Etats-Unis, et probablement au début de l’été en zone euro. Avec le retour progressif de la croissance sur sa tendance, les tensions sur les approvisionnements pourraient s’atténuer. Une détente des difficultés de recrutement, déjà présentes aux Etats-Unis et en Europe avant la pandémie de Covid, est moins probable. L’orientation de l’activité dépendra ensuite des vitesses comparées du rétablissement des comptes publics et de la réinjection dans l'économie de l’épargne accumulée par les agents privés.
01/09/2021 [Lettre de Rexecode]A en juger par le PMI composite, le pic de la reprise a eu lieu en mai aux Etats-Unis et en juillet dans la zone euro. L'écart transtalantique dans la reprise (le PIB est supérieur de 0,8% à son niveau d’avant-crise aux Etats-Unis, encore inférieur de 3,3% en France et en Allemagne) explique le décalage dans les discours de politique monétaire.
30/08/2021 [Synthèse hebdo]